Questionnaire pour Aubervilliers (93300)
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Aubervilliers. Le compte @ParlonsVelo2020
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Une fois qu'un candidat aura répondu à votre
questionnaire, il sera impossible de le retoucher.
Consultez ci-dessous le questionnaire proposé aux candidats à
Aubervilliers. Ce questionnaire a été préparé par
la·le référent·e local·e de la FUB,
dans le cadre de la campagne Parlons Vélo !
pour les élections municipales 2020.
Adopter (ou renouveler) un plan vélo local ambitieux, financé et concerté, dès le début du mandat
Adopter un plan vélo ambitieux, financé et concerté en début de mandat qui inclut un réseau cyclable communal, doté d’un comité vélo et d’une charte de qualité des aménagements cyclables.
Désigner un ou une responsable (madame ou monsieur vélo) et mettre en place un comité vélo régulier se réunissant au minimum 4 fois par an.
Développer un réseau cyclable cohérent
Créer un réseau express vélo Créer des pistes cyclables larges, continues et sécurisées, c’est-à-dire séparées physiquement des piétons et des voitures sur les axes à forte circulation suivants : Un certain nombre de projets sont déjà en cours, menés par le département et Plaine Commune et sont dors et déjà définis, les principaux axes problématiques restant à aménager ou à définir sont entre autres :
- L’axe Mairie – 4 chemins (rue de la République)
- L’axe fort – canal (rue Casanova & rue Crèvecoeur)
- L’axe Mairie - RER (bd Anatole France)
- L’axe Mairie / Rue du Landy (rue du Moutier ?).
Créer des pistes cyclables larges, continues et sécurisées, c’est-à-dire séparées physiquement des piétons et des voitures sur les axes à forte circulation suivants : Par ailleurs, la création d'un véritable réseau (secondaire) cyclable au coeur de la ville est nécessaire, pour cela il faudrait s’assurer de la mise en place d’itinéraires cyclables, sécurisés,
continus et maillés, accessibles aux cyclistes de tous niveaux (y compris débutant) et de tous âges (même les enfants) pour relier et rejoindre les différents pôles d’attractivité de la ville
(gare/station, écoles/collèges/lycées, équipements sportifs, équipements culturels, commerces et zones commerciales, équipements municipaux, administration…).
Pour finir, toute réalisation, rénovation ou simple réaménagement de voirie devra respecter scrupuleusement la Loi Laure et s’accompagner d’un aménagement cyclable.
Sur les axes à forte circulation, les pistes cyclables protégées sont essentielles pour permettre à chacun de faire du vélo dans Aubervilliers sans risque et sans stress. Il s’agit d’assurer un sentiment de
sécurité au cycliste tout au long de son trajet ce qui est la condition indispensable a une pratique
accessible à tous : un réseau principal vélo, structurant et maillé, est donc nécessaire, avec aménagement de lignes complètes et sans discontinuité, aménagées délibérément et ni seulement par tronçon au gré des opportunités, ni par la simple apposition aléatoire d’un simple pictogramme peint au sol.
Les 6 critères essentiels de ce réseau sont :
1. Une séparation physique entre les flux motorisés et les vélos
2. Une séparation ou une matérialisation évidente entre les parties cyclables et piétonnes
3. Une largeur confortable, facilitant le dépassement (infrastructure capacitaire)
4. Un aménagement des intersections intuitif et sûr, cohérent avec la priorité prévue
5. Une continuité d’itinéraire, avec une signalétique d’orientation intuitive
6. Un réel confort de circulation (revêtement et girations confortables)
(voir Baromètre cyclable de la FUB https ://carto.parlons-velo.fr/ ou carte du réseau cyclable Albertivilarien : http ://u.osmfr.org/m/372971/ )
Mettre en place des itinéraires cyclables jalonnés pour relier et rejoindre les pôles d’attractivité : Baliser les itinéraires par l’installation de panneaux spécifiques indiquant les directions et les distances (possibilité également de nomination/numérotation des principaux axes cyclable sur le
principe des lignes de bus ou de métro et à l’instar du projet de réseau vélopolitain). En plus des aménagement sur la chaussée, il existe, relativement à l'écart des automobiles, un certain
nombre de "passages secrets" dans la ville : par le biais de ses mails, ruelles et passages, mais aussi à travers les cités (voir carte : http ://u.osmfr.org/m/372971/ ). Ces passages faute d'être indiqués et matérialisés, ne sont que peu utilisés. c'est pourtant une réelle opportunité cyclable et une véritable ouverture de ces grands ensembles vers le reste de la ville.
Créer des connexions entre le réseau cyclable local et celui des communes voisines : Paris, Saint-
Denis (Saint-Ouen, Stains), La Courneuve (Dugny, le Bourget), Pantin (Bobigny, le canal de l'Ourcq),.....
Mettre le vélo au cœur : Souligner la place du cycliste sur nos chaussées.
Généralisation des « sas vélo » de dimension suffisantes à tous les feux tricolores.
Ré-étudier les aménagements concernant les "zones rouges".
(voir Baromètre cyclable de la FUB https ://carto.parlons-velo.fr/ ou carte du réseau cyclable
Albertivilarien : http ://u.osmfr.org/m/372971/ )
Au delà des aménagements, il serait intéressant d'apposer (comme autant de rappel subliminal) à l’arrière de chaque véhicule communal ou communautaire un rappel type « Je respecte le code de la route, je protège les piétons et les cyclistes » (rappel de l’engagement du conducteur et message aux autres usagers). Peut être décliné en une série de messages ciblés sur par exemple passages piétons, SAS vélo, bandes cyclables, trottoirs, etc.
Construire une ville agréable à vivre pour toutes et tous
Repenser le plan de circulation pour supprimer le trafic de transit dans les quartiers résidentiels et le concentrer sur les grands axes. Dans les quartiers résidentiels, réduire drastiquement le trafic automobile de transit. Les axes reliant les portes Parisiennes (Entrées/Sorties de périphérique) aux échangeurs de l'A86 sont
suffisamment structurant, il ne faut plus que les autres voies de la villes offrent une alternative trop bénéfique en terme de temps aux véhicules en simple transit.
Afin d’améliorer la sécurité de toutes et tous, la qualité de l’air et de favoriser les mobilités douces, en application de l’article L. 2213-2 1° du Code Général des Collectivités Territoriales, interdire la traversée de la ville aux camions de plus de 3,5t.
Repenser le plan de circulation en réfléchissant à la place de la voiture dans la ville. Repenser le plan de circulation permet d’augmenter au maximum le linéaire de rues apaisées. Ce processus de hiérarchisation du réseau viaire a pour objectif, à terme, de ne conserver du transit motorisé que sur des axes susceptibles d’accueillir des pistes cyclables de qualité.
Réserver les zones suivantes aux modes actifs et aux transports en commun : A proximité des écoles et des différents pôles d’animations (espaces verts, piscines, stades, conservatoire…).
Pour des raisons évidentes de sécurité et développer des zones de rencontre.
Généraliser les double-sens cyclables, les sas vélo et les cédez-le-passage cycliste aux feux.
Se conformer à la législation en généralisant les double-sens cyclables dans les zones 30, notamment Signalisation systématique du double sens cyclable dans les zones 30 aux extrémités de chaque voie (d'un coté pour les automobilistes, de l'autre pour les cyclistes).
Restreindre ou supprimer la circulation devant les écoles aux heures d’entrée et de sortie des classes. La circulation, mais surtout le stationnement et l'attente moteur tournant (juste pour la musique, le chauffage ou la climatisation)!
Pendant que certains sur le chemins de l'école apprennent à faire du vélo, qu'il est bon de marcher un peu tous les jours, ou encore à vérifier "la couleur du petit bonhomme" avant de regarder à gauche et à droite pour traverser, d'autres apprennent malheureusement sur ce même chemin qu'il est possible de se garer sur un passage piéton ou sur un trottoir, voire de circuler sur des voies piétonnes et qu'il est raisonnable de prendre une voiture pour faire quelques mètres, tout ça pour ne pas avoir à faire le moindre effort... Bien dommage pour la sécurité et la santé de tous... Sans oublier l'état d'esprit des générations à venir !
Actionner tous les leviers nécessaires au développement du vélo
Offrir du stationnement vélo sécurisé Installer des stationnements fermés type tambour, velobox ou véligo… dans l’espace public : à minima à proximité des stations de métro/tramway (actuelles et à venir) pour permettre les
intermodalités,, en profitant du programme Alvéole de la FUB.
Implanter des arceaux vélos normatifs (proscrire les “arrache roue”) dans toute la commune pour pouvoir accrocher son vélo facilement, notamment près des commerces. Il n'y en aura jamais trop !
Installer des stationnements fermés type vélobox ou espace vélo sécurisé dans des parcs concédés, des locaux ou des garages en rez-de-chaussée pour le stationnement résidentiel et à proximité des pôles d’activité. A proximité des pôles sportifs et culturel ou il est impossible de surveiller son vélo pendant plus d’une heure.
Peut-être serait-il possible :
- d'inciter à l’installation de stationnements fermés type tambour, velobox ou véligo… dans l’habitat social (en remplacement de quelques emplacement automobiles, d’anciennes loges, d’anciens locaux
poubelle…)
- de Négocier des places de stationnements vélos sécurisés dans les parkings souterrains de la ville (Marché et théâtre), et de négocier des emplacements vélos avec les différents commerces proposant des stationnements automobiles (Auchan, Carrefour, Lidl, Lapeyre, le Five, Hoops Factory…) : "1 place voiture = 10 places vélos… faite le compte de vos clients !"
Créer des locaux vélos/trottinettes dans les écoles et les équipements publics.
Anticiper l’interdiction du stationnement motorisé à moins de 5 mètres des passages piétons en 2026, en transformant au plus tôt ces places en stationnement vélo.
Intégrer dans le PLU l’obligation de locaux vélos fonctionnels dans les immeubles d’habitation et tertiaires, les ERP, et subventionner la création de locaux vélos dans les copropriétés et dans l’habitat social.
Aménager des aires logistiques de livraison pour faciliter les livraisons en ville par vélo cargo.
Créer une aide à l’achat d’un vélo pour les particuliers et pour les entrepreneurs locaux (achat de remorque, vélo-cargo, triporteur, VAE, vélos pliants).
Soutenir les associations de services vélo (vélo-écoles, ateliers de réparation) et mettre des locaux à disposition de ces associations.
Créer une maison du vélo accueillant les acteurs associatifs vélo et donnant une visibilité à la politique cyclable de la ville, la dotant notamment d’une machine à graver pour lutter contre le recel de vélos volés.
Promouvoir une culture vélo
Favoriser le déploiement du programme national “savoir rouler à vélo” dans les écoles primaires, en équipant les écoles de stationnement vélo grâce au programme Alvéole. Le stationnement sera ainsi pris en charge à 60% et la sensibilisation à 100%.
Aider les établissements scolaires à s’équiper en vélos pour l’apprentissage à l’école.
Créer des pistes cyclables d’apprentissage ouvertes à toutes et tous pour permettre l’apprentissage du vélo.
Donner l’exemple : en tant que maire et élu·e·s, effectuer un maximum de déplacements à vélo.
Équiper les services municipaux de vélos-cargo pour réaliser une partie des livraisons municipales à vélo (repas à domicile, approvisionnement des écoles, entretien des espaces verts, police municipale).
Mettre en place des pédibus et vélobus pour emmener les enfants à l’école.
Créer une “journée sans voiture”. par exemple le dimanche précédent « la semaine de la marche et du vélo » (fin mai / début juin). Ou lors d’un événement municipal (fête du vélo, fête des associations…)
Créer une “fête du vélo”. Une fête a l'échelle du territoire est déjà prévue par le biais de Plaine Commune, chaque année une ville différente du territoire doit l’accueillir.
Au delà de de cette fête, Aubervilliers a la chance d’être déjà traversée (bord du canal) par « l’avenue verte London-Paris » depuis 2012 et le sera à nouveau par une des deux variantes de parcours de la « V33 – La seine à vélo » reliant Paris au Havre au printemps 2020.
Autant de bonnes raisons de mettre en avant le vélo dans la ville et pour mettre en place des défis
mobilités pour les Albertivillariens, les clubs sportifs ou l'OMJA et donc de fêter la "petite reine"!
Réprimer systématiquement le stationnement illicite sur trottoir et/ou aménagement cyclable Réprimer systématiquement le stationnement illicite sur trottoir et/ou aménagement cyclable :
Concentrer l’utilisation des véhicules « LAPI » et plus généralement de tous les moyens de verbalisation sur le stationnement gênant et le stationnement dangereux (Pistes et bandes
cyclables, trottoirs, accès pompiers, entrées de parking…) plutôt que sur le stationnement impayé… Et cela de jour comme de nuit !
Porter une attention particulière aux accès aux établissements scolaires ou proposant des activités
extra-scolaires où le stationnement sur passages piéton, sur trottoirs ou en double (ou triple) file,
fait légion aux horaires d’entrées et de sorties, mettant en danger un maximum d’élèves pour le confort d’une toute petite minorité.
Par ailleurs, il est très certainement possible de libérer de l’espace de stationnement : en effet, difficile de croire qu’avec un taux d’équipement automobile par ménage de seulement 45%
(comparable à Saint-Denis, Saint-Ouen, Pantin ou Le Pré-Saint-Gervais…Supérieur à Paris mais inférieur aux autres villes de la petite couronne selon l’INSEE), Aubervilliers soit aussi encombrée par le stationnement.
Débarrasser les différents espaces de la ville de ses « véhicules ventouses » (il est indiqué aux entrées de la ville que le stationnement est limité à 48h), de ses carcasses restant après le démontage pour vente en pièces, de ses "épaves" en cours de réparation « sauvage », de ses véhicules exempts de PV car leurs papiers ne sont pas à jour depuis des mois ou des années, sans contrôle technique et même non assurés.
Egalement, en accord avec les différents bailleurs, remettre en service les trop nombreux parkings souterrains condamnés dans les divers immeubles. Et faire remettre en état dans ces mêmes cités les barrières et cadenas qui normalement limite les accès à certaines voies aux piétons, vélos et services de secours.
Et pour finir interdire le stationnement des poids lourds dans la ville.
Tout ceci permettrait sans nul doute l’apparition de confortables espaces, par exemple pour des aménagement cyclables sécurisés de qualité!.
Lancer un plan de communication orienté sur le respect mutuel des usagers, sur les nouvelles dispositions du code de la route spécifiques au vélo (double sens cyclable, tourne à droite, sas vélo) et battre en brèche les idées reçues.