Questionnaire pour Couëron (44220)
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Couëron. Vérifiez que vous avez bien relu
et fait relire attentivement celui-ci avant de confirmer
votre action.
Au moment de la validation, un message électronique sera
envoyé à toutes les personnes abonées à
Couëron. Le compte @ParlonsVelo2020
annoncera également que votre questionnaire est publié.
Une fois qu'un candidat aura répondu à votre
questionnaire, il sera impossible de le retoucher.
Consultez ci-dessous le questionnaire proposé aux candidats à
Couëron. Ce questionnaire a été préparé par
la·le référent·e local·e de la FUB,
dans le cadre de la campagne Parlons Vélo !
pour les élections municipales 2020.
Adopter (ou renouveler) un plan vélo local ambitieux, financé et concerté, dès le début du mandat
Dès le début de mandat, remettre à jour le plan vélo
— en mettant en place un comité de suivi opérationnel se réunissant au minimum 4 fois par an ;
— en établissant un budget annuel de 115 millions d'euros
Désigner un ou une responsable (madame ou monsieur vélo) et mettre en place un comité vélo régulier se réunissant au minimum 6 fois par an.
Former l’ensemble des technicien·ne·s en lien avec le vélo aux spécificités de ce mode de déplacement.
Développer un réseau cyclable cohérent
Créer un réseau express vélo sans coupure et sans perdre la priorité vélo, permettant de rouler régulièrement à 25 km/h et assurant une circulation prioritaire en périphérie « Vélopériph’».
Créer un réseau d'itinéraires cyclables jalonnés inter-quartiers et d’agglomération. Il s’agit d'assurer un réel maillage du territoire et donc de connecter le réseau magistral alias Vélopolitain, les axes structurants, les axes secondaires et les axes de liaisons en précisant leur définition clairement, sans oublier toutes les liaisons fluviales possibles (ex franchissement Erdre).
Créer des connexions entre le réseau cyclable local et celui des communes voisines. Il est nécessaire de créer des connexions entre les bassins de vie et les bassins d’emploi, et donc de relier le réseau cyclable métropolitain et celui des communautés de communes voisines, en relation avec le conseil départemental de Loire Atlantique.
Mettre le vélo au cœur des projets urbains. Exiger des acteur·trice·s de la fabrique de la ville une prise en compte systématique du vélo et sensibiliser à la culture vélo les architectes, urbanistes, promoteur·trice·s et entreprises mandatées sur la réalisation des projets.
Maintenir le réseau cyclable avec un soin prioritaire : nettoyage régulier des feuilles et débris (verre...), remplacement des panneaux de signalisation endommagés, entretien régulier de la peinture... Proposer des itinéraires de déviation sécurisés en cas de travaux sur le réseau cyclable.
Construire une ville agréable à vivre pour toutes et tous
Pour lutter contre les accidents imputables au phénomène des angles morts, interdire - dès que la législation le permettra - les poids lourds non équipés de radars avancés de détection de cyclistes et piétons. Centre-ville et zones sensibles (écoles, ZTL, etc.) notamment.
Repenser le plan de circulation en réfléchissant à la place de la voiture dans la ville. Repenser le plan de circulation permet d’augmenter au maximum le linéaire de rues apaisées. Ce processus de hiérarchisation du réseau viaire a pour objectif, à terme, de ne conserver du transit motorisé que sur des axes susceptibles d’accueillir des pistes cyclables de qualité.
Mettre en place une Zone à Faibles Émissions ambitieuse (rendue obligatoire pour les agglomérations les plus polluées par la dernière loi d’orientation des mobilités) permettant de limiter progressivement la circulation de véhicules polluants dans les zones d'habitation et notamment à proximité des établissements abritant des publics sensibles.
Généraliser la vitesse de circulation à 30 km/h en modifiant l’aménagement des rues pour rendre cette limitation effective (réduction de la largeur de la chaussée, chicanes, ralentisseurs) et développer des zones de rencontre là où le trafic est très limité.
Généraliser les double-sens cyclables, les sas vélo et les cédez-le-passage cycliste aux feux.
Mener des expérimentations de signalisation : tourne à gauche aux feux, tourne à droite aux stops, feux détecteurs de vélo pour donner la priorité, feux verts anticipés pour sas vélo, suppression de feux répétiteurs, révision du cadencement des feux, marquage original des sas vélo (avec symboles), etc.
Restreindre ou supprimer la circulation devant les écoles aux heures d’entrée et de sortie des classes. Généraliser le dispositif d’éco-mobilité scolaire en développant des aménagements cyclables sécurisés dans un rayon minimum de 1 km de l’école.
Étendre la zone de stationnement payant pour donner un avantage comparatif aux autres modes de déplacement.
Actionner tous les leviers nécessaires au développement du vélo
Offrir du stationnement vélo sécurisé dans toutes les stations importantes et gares de la ville et de la métropole, pour favoriser l’intermodalité, en profitant du programme Alvéole de la FUB.
Donner plus de souplesse à l’embarquement des vélos dans le tramway. Initier une expérimentation en faisant une étude de tranches horaires en journée et en sélectionnant les portions de trajet autorisées, etc.
Implanter des arceaux vélos normatifs (proscrire les “arrache roue”) dans toute la commune pour pouvoir accrocher son vélo facilement, notamment près des commerces.
Installer des stationnements fermés type vélobox ou espace vélo sécurisé dans des parcs concédés, des locaux ou des garages en rez-de-chaussée pour le stationnement résidentiel et à proximité des pôles d’activité.
Créer des locaux vélos/trottinettes dans les écoles et les équipements publics.
Anticiper l’interdiction du stationnement motorisé à moins de 5 mètres des passages piétons en 2026, en transformant au plus tôt ces places en stationnement vélo.
Aménager des aires logistiques de livraison pour faciliter les livraisons en ville par vélo cargo.
Créer une aide à l’achat d’un vélo pour les particuliers et pour les entrepreneurs locaux (achat de remorque, vélo-cargo, triporteur, VAE, vélos pliants).
Favoriser l’implantation de services de location courte et longue durée de vélos (incluant vélos pliants, vélos cargo, VAE) et proposer une tarification adaptée (à destination des jeunes et des foyers à faibles revenus par exemple).
Soutenir les associations de services vélo (vélo-écoles, ateliers de réparation) et mettre des locaux à disposition de ces associations.
Créer une maison du vélo accueillant les acteurs associatifs vélo et donnant une visibilité à la politique cyclable de la ville.
Promouvoir une culture vélo
Favoriser le déploiement du programme national “savoir rouler à vélo” dans les écoles primaires, en équipant les écoles de stationnement vélo grâce au programme Alvéole. Le stationnement sera ainsi pris en charge à 60% et la sensibilisation à 100%.
Aider les établissements scolaires à s’équiper en vélos pour l’apprentissage à l’école.
Créer des pistes cyclables d’apprentissage ouvertes à toutes et tous pour permettre l’apprentissage du vélo.
Donner l’exemple : en tant que maire et élu·e·s, effectuer un maximum de déplacements à vélo.
Sensibiliser les agents au strict respect du code de la route et donc des aménagements cyclables et piétons.
Équiper la Police Municipale en vélos adaptés, rapides, fiables et bien équipés, permettant de répondre aux impératifs d’urgence et/ou de poursuite (VAE). Les agent·e·s devront disposer d’équipements de sécurité, d’une formation spécifique et être à l’écoute des usager·ère·s-cyclistes, et faire montre d’un comportement exemplaire.
Proposer le forfait mobilité durable (anciennement IKV : indemnité kilométrique vélo) aux agents municipaux.
Créer une “journée sans voiture”. Mettre en place deux journée sans voiture le jour de Faites du vélo (1er dimanche de juin) et lors de la semaine de la mobilité (septembre).
Instituer un dimanche tournant dans chacun des 11 quartiers, soit 13 dimanches sans voiture.
Accroître le soutien à Faites du Vélo ou sa déclinaison sur des événements phares du territoire (comme Faites du vélo à Débord de Loire) et mettre en place des défis mobilité famille à ces occasions.
Adopter l’éco-conditionnalité pour les autorisations d’occupation de l’espace public. Soutenir les organisateur·rice·s d’événements accueillant du public par des mesures d’accompagnement subventionnées : services vélo, traces GPS, exemple de communication informations pratiques, solutions de stationnement.
Réprimer systématiquement le stationnement illicite sur trottoir et/ou aménagement cyclable S’engager sur une tolérance zéro envers le stationnement illicite récurrent dont les bandes cyclables et les trottoirs, le stationnement longitudinal non respecté, et le débordement dans les bandes cyclables par tous les moyens appropriés.
Lancer un plan de communication orienté sur le respect mutuel des usagers, sur les nouvelles dispositions du code de la route spécifiques au vélo (double sens cyclable, tourne à droite, sas vélo) et battre en brèche les idées reçues.