Questionnaire pour Saint-Avold (57500)
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Saint-Avold. Vérifiez que vous avez bien relu
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envoyé à toutes les personnes abonées à
Saint-Avold. Le compte @ParlonsVelo2020
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Une fois qu'un candidat aura répondu à votre
questionnaire, il sera impossible de le retoucher.
Consultez ci-dessous le questionnaire proposé aux candidats à
Saint-Avold. Ce questionnaire a été préparé par
la·le référent·e local·e de la FUB,
dans le cadre de la campagne Parlons Vélo !
pour les élections municipales 2020.
SaintAvélo, agréée comme association locale d'usagers depuis 2014, souhaite et attend de la part des élus et dès le début du mandat la mise en place d'une véritable politique de déplacements en faveur des modes actifs, avec un espace public réellement partagé entre tous les usagers. L'espace public redonné au public favorisera la convivialité et la redynamisation du centre ville, les nuisances dues au trafic automobile seront réduites, la ville plus apaisée et plus attractive. Une ville à vivre.
Adopter (ou renouveler) un plan vélo local ambitieux, financé et concerté, dès le début du mandat
Adopter un plan vélo ambitieux, financé et concerté en début de mandat qui inclut un réseau cyclable communal, doté d’un comité vélo et d’une charte de qualité des aménagements cyclables.
Mettre en place un comité vélo régulier se réunissant au minimum 4 fois par an.
Former l’ensemble des technicien·ne·s en lien avec le vélo aux spécificités de ce mode de déplacement.
Développer un réseau cyclable cohérent
Créer des pistes cyclables larges, continues et sécurisées, c’est-à-dire séparées physiquement des piétons et des voitures sur les axes à forte circulation suivants : rues et routes avec nombre et vitesses des véhicule motorisés élevés : avenues Patton/Fayetteville/D633 direction Carling,
rue des Généraux Altmayer du centre-ville au Quartier Jeanne-d'Arc,
rue de Porcelette/route de Porcelette/CD72,
route 103p/giratoire Foch/D603/rue Foch,
RD 603 de Longeville-lès-Saint-Avold à Moulin-Neuf.
Mettre en place des itinéraires cyclables jalonnés pour relier et rejoindre les pôles d’attractivité : jalonner les itinéraires cyclables aménagés avec des marquages réglementaires au sol mais aussi une signalisation verticale adéquate vers la gare, les établissements d'éducation, sportifs, socio-culturels, administrations, avec indications de la distance en km, la durée estimée du trajet à vélo, voire la difficulté en cas de pente forte de l'itinéraire.
Créer un réseau d'itinéraires cyclables jalonnés inter-quartiers et d’agglomération créer un réseau d'itinéraires cyclables inter-quartiers avec jalonnement (du centre-ville vers Dourd'hal, Huchet-Tyrol, Jeanne-d'Arc) et du centre-ville vers les communes voisines proches.
Créer des connexions entre le réseau cyclable local et celui des communes voisines Connecter un réseau vélo local aux communes voisines proches tant pour un report modal "voitures vers vélo" utilitaire que pour une utilisation pour du vélo familial loisir.
Mettre le vélo au cœur Toujours penser au vélo à l'occasion de réfections de voiries et routes et dans tous les projets de voirie. Un projet doit être pensé globalement et donner leur place à tous les usagers.
Réduire les coupures urbaines, en s'appuyant sur le plan vélo du gouvernement et son fonds mobilités actives « Continuités cyclables », doté d'un budget de 50 millions d’euros en 2019. L'Appel à Projets Continuités Cyclables du Ministère écologique et solidaire lancé le 20 décembre 2019 a pour objectif de soutenir/amplifier/accélérer les résorptions des discontinuités cyclables, avec dossiers à déposer entre le 1er février et le 31 mai 2020.
Une discontinuité sur un trajet cyclable le rend inutilisable, avec comme conséquence un report du mode vélo vers un autre, souvent la voiture.
Maintenir le réseau cyclable avec un soin prioritaire : nettoyage régulier des feuilles et débris (verre...), remplacement des panneaux de signalisation endommagés, entretien régulier de la peinture, déneigement... Proposer des itinéraires de déviation sécurisés en cas de travaux sur le réseau cyclable.
Construire une ville agréable à vivre pour toutes et tous
Repenser le plan de circulation pour supprimer le trafic de transit dans les quartiers résidentiels et le concentrer sur les grands axes. Etudier un Plan de circulation avec la participation d'un bureau d'étude spécialisé en mobilité et urbanisme (exemple CEREMA) et en concertation avec les associations d'usagers (SaintAvélo, association de piétons, de handicapés).
Empêcher les voitures d'entrer dans un quartier sauf si elle y a un but. Elaborer un plan de circulation qui empêche les voitures de "traverser" la ville. Les cyclistes pourront au contraire rouler dans les deux sens de circulation partout dans ces quartiers apaisés.
Pour lutter contre les accidents imputables au phénomène des angles morts, interdire - dès que la législation le permettra - les poids lourds non équipés de radars avancés de détection de cyclistes et piétons. Dès que la Loi le permettra, équiper tous les poids lourds et les véhicule de TC de dispositifs de détection de cycliste et piétons.
Afin d’améliorer la sécurité de toutes et tous, la qualité de l’air et de favoriser les mobilités douces, en application de l’article L. 2213-2 1° du Code Général des Collectivités Territoriales, interdire la traversée de la ville aux camions de plus de 3,5t.
Repenser le plan de circulation en réfléchissant à la place de la voiture dans la ville. Repenser le plan de circulation permet d’augmenter au maximum le linéaire de rues apaisées. Ce processus de hiérarchisation du réseau viaire a pour objectif, à terme, de ne conserver du transit motorisé que sur des axes susceptibles d’accueillir des pistes cyclables de qualité.
Arrêter tout projet de construction de grande infrastructure routière destinée aux véhicules motorisés. Arrêter de programmer la construction de giratoires, de parkings pour voitures, de réfections de voiries sans y prévoir d'itinéraires cyclables. La LAURE de 1996 exige la création d'aménagements et itinéraires cyclables lors de travaux et rénovation de voiries, y compris hors agglomération selon la LOM de décembre 2019.
Réaménager les avenues qui sont à 2×2 voies en 2×1 voies, en redistribuant l’espace au profit des transports en commun, des piétons et des vélos. Toujours réaménager les rues en diminuant la place des motorisés, réfléchir à la transformation de certains sens uniques à deux voies de circulation en rues à deux sens de circulation avec vitesses maximales 30 m/h. Faire des trottoirs les plus larges possible (2,80 m), supprimer les terrasses qui empiètent sur les trottoirs (cf. rue des Américains), faire des Zones de Rencontre pour commerces+espace à vivre+ circulation de véhicules à moins de 20 km/h en cas d'obligation d'y rouler.
A terme, la Zone de Rencontre dissuade l'automobiliste d'y circuler.
Généraliser la vitesse de circulation à 30 km/h en modifiant l’aménagement des rues pour rendre cette limitation effective (réduction de la largeur de la chaussée, chicanes, ralentisseurs) et développer des zones de rencontre là où le trafic est très limité. Généraliser le 30 km/h dans la majorité des rues, en priorité les rues résidentielles et tout le centre-ville, voire mettre en place une "ville à 30".
Le 30 est la règle, le 50 l'exception. Aux abords des écoles, instaurer des Zones de Rencontre (la voiture est tolérée à condition de rouler à moins de 20 km/h. Piétons et cyclistes ont priorité absolue sur les motorisés).
Généraliser les double-sens cyclables, les sas vélo et les cédez-le-passage cycliste aux feux.
Se conformer à la législation en généralisant les double-sens cyclables dans les zones 30, notamment Appliquer ce décret à la Zone 30 rue des Américains en particulier.
Restreindre ou supprimer la circulation devant les écoles aux heures d’entrée et de sortie des classes. Créer des Zones de Rencontre près des écoles.
Restreindre ou supprimer la circulation motorisée devant les écoles aux horaires d'entrée et sortie des classes.
Possibilité de mise en place plusieurs fois par an des "rues aux enfants", et communiquer sur ces actions.
Mener une réflexion sur la place du stationnement Mener une réflexion sur le stationnement en surface des voitures et deux-roues motorisés pour donner un avantage à celui des vélos. Installer des dispositifs de stationnement pour vélos à la place de stationnement voiture.
LOM : supprimer la place de stationnement voiture sur les 5 m avant tous les passages piétons, et y installer 5 arceaux.
5 arceaux = 10 vélos à la place d'une voiture. Visibilité des piétons voulant traverser retrouvée, donc sécurité.
Rendre payant le stationnement en surface pour les voitures et les deux-roues motorisés pour donner un avantage comparatif aux autres modes de déplacement.
Rendre claire et visible l'offre de stationnement aux portes de la ville, afin d'y orienter les visiteurs, et d'alléger le trafic en centre-ville.
Actionner tous les leviers nécessaires au développement du vélo
Offrir du stationnement vélo sécurisé Offrir des dispositifs de stationnement sécurisés pour vélos, facilités et partiellement financés grâce au Plan Alvéole (FUB et ADEME), valable jusqu'au 30 juin 2021., en profitant du programme Alvéole de la FUB.
Implanter des arceaux vélos normatifs (proscrire les “arrache roue”) dans toute la commune pour pouvoir accrocher son vélo facilement, notamment près des commerces. Groupes de 4 à 8 arceaux pour accrocher son vélo rapidement et en sécurité, notamment près des commerces et de tous les établissements recevant du public, très régulièrement dans les rues.
Installer des stationnements fermés type vélobox ou espace vélo sécurisé dans des parcs concédés, des locaux ou des garages en rez-de-chaussée pour le stationnement résidentiel et à proximité des pôles d’activité. Etude des possibilités de box fermés ou espace sécurisés dans des parcs concédés, des locaux ou garages en rez-de-chaussée pour le stationnement résidentiel et à proximité des pôles d'activité.
Installation de box à vélos/arceaux abrités sur les aires de covoiturage.
Créer des locaux vélos/trottinettes dans les écoles et les équipements publics.
Anticiper l’interdiction du stationnement motorisé à moins de 5 mètres des passages piétons en 2026, en transformant au plus tôt ces places en stationnement vélo.
Intégrer dans le PLU l’obligation de locaux vélos fonctionnels dans les immeubles d’habitation et tertiaires, les ERP, et subventionner la création de locaux vélos dans les copropriétés et dans l’habitat social.
Imposer des normes minimales de stationnement vélo ambitieuses dans toutes les nouvelles constructions lors de la modification ou révision du PLU.
Aménager des aires logistiques de livraison pour faciliter les livraisons en ville par vélo cargo.
Créer une aide à l’achat d’un vélo pour les particuliers et pour les entrepreneurs locaux (achat de remorque, vélo-cargo, triporteur, VAE, vélos pliants).
Favoriser l’implantation de services de location courte et longue durée de vélos (incluant vélos pliants, vélos cargo, VAE) et proposer une tarification adaptée (à destination des jeunes et des foyers à faibles revenus par exemple).
Mettre des locaux à disposition de l’association Soutien à l'association de promotion du vélo déplacement.
Mettre à disposition de l'association un local pour organiser des permanences, des ateliers de réparation des vélos des habitants, de réparation de vieux vélos destinés à être vendus à bas prix.
Créer une maison du vélo accueillant les acteurs associatifs vélo et donnant une visibilité à la politique cyclable de la ville, la dotant notamment d’une machine à graver pour lutter contre le recel de vélos volés.
Promouvoir une culture vélo
Favoriser le déploiement du programme national “savoir rouler à vélo” dans les écoles primaires, en équipant les écoles de stationnement vélo grâce au programme Alvéole. Le stationnement sera ainsi pris en charge à 60% et la sensibilisation à 100%.
Aider les établissements scolaires à s’équiper en vélos pour l’apprentissage à l’école.
Donner l’exemple : en tant que maire et élu·e·s, effectuer un maximum de déplacements à vélo.
Équiper les services municipaux de vélos-cargo pour réaliser une partie des livraisons municipales à vélo (repas à domicile, approvisionnement des écoles, entretien des espaces verts, police municipale).
Proposer le forfait mobilité durable (anciennement IKV : indemnité kilométrique vélo) aux agents municipaux.
Mettre en place des pédibus et vélobus pour emmener les enfants à l’école.
Créer une “journée sans voiture”. Mettre en place une journée sans voiture en juin (fête du vélo) ou en septembre (semaine de la mobilité) ou proposer une journée par mois sans voiture.
Créer une “fête du vélo”. Fête du vélo en même temps qu'une journée sans voiture.
Réprimer systématiquement le stationnement illicite sur trottoir et/ou aménagement cyclable Verbaliser les stationnements gênants (135 €) sur trottoirs et aménagements cyclables.
Lancer un plan de communication orienté sur le respect mutuel des usagers, sur les nouvelles dispositions du code de la route spécifiques au vélo (double sens cyclable, tourne à droite, sas vélo) et battre en brèche les idées reçues.
Inciter financièrement les entreprises à organiser des animations pro-vélo : Incitation à faire des PDE, obligation si plus de 100 salariés.
Incitation au Forfait Mobilité.