Questionnaire pour Toulouse (31)
Vous êtes sur le point de valider le questionnaire pour
Toulouse. Vérifiez que vous avez bien relu
et fait relire attentivement celui-ci avant de confirmer
votre action.
Au moment de la validation, un message électronique sera
envoyé à toutes les personnes abonées à
Toulouse. Le compte @ParlonsVelo2020
annoncera également que votre questionnaire est publié.
Une fois qu'un candidat aura répondu à votre
questionnaire, il sera impossible de le retoucher.
Consultez ci-dessous le questionnaire proposé aux candidats à
Toulouse. Ce questionnaire a été préparé par
la·le référent·e local·e de la FUB,
dans le cadre de la campagne Parlons Vélo !
pour les élections municipales 2020.
Chers candidat-e-s,
2 pieds 2 roues a élaboré ce questionnaire à votre attention, basé sur notre manifeste. Les objectifs de cette démarche sont :
- en savoir plus sur vos convictions et intentions
- synthétiser vos réponses dans un tableau
- diffuser vos réponses à notre réseau et à la presse
- si votre équipe est élue, avoir recours à vos réponses pour réaliser un ou plusieurs bilans au cours du mandat à venir.
Merci de répondre avant le 15 février.
Adopter (ou renouveler) un plan vélo local ambitieux, financé et concerté, dès le début du mandat
Dès le début de mandat, remettre à jour le plan vélo
— en mettant en place un comité de suivi opérationnel se réunissant au minimum 2 fois par an ;
— en établissant un budget annuel de 40 millions d'euros
Former l’ensemble des technicien·ne·s en lien avec le vélo aux spécificités de ce mode de déplacement.
Développer un réseau cyclable cohérent
Créer un réseau express vélo, qui permettra d’irriguer toute l’agglomération par des aménagements continus, lisibles et confortables et présentant un véritable saut qualitatif, avec un phasage de la réalisation ligne par ligne à raison d’une ligne par an. Le principe de réseau REV a été acté par Tisséo dans ses grandes lignes, mais ne nous a pas été présenté dans le détail. Pour que celui-ci soit qualitatif, des arbitrages devront être faits aux dépens de la voiture aux endroits où l’espace est contraint (suppression de files de circulations ou de stationnements), avec en particulier un réaménagement de la ceinture des boulevards.
Créer un réseau d'itinéraires cyclables jalonnés inter-quartiers et d’agglomération comme proposé sur https://velomax.2p2r.org/. Certains de ces axes ne pourront être aménagés qu’avec la suppression de stationnement automobile ou la mise à sens unique.
Mettre le vélo au cœur de l'île du Ramier en le réaménageant en un grand parc naturel de centre ville et en y limitant très fortement l'accès aux véhicules motorisés
Construire une ville agréable à vivre pour toutes et tous
Réviser le Plan de Déplacement Urbain afin de le rendre plus ambitieux pour les modes actifs : nous avons lancé un recours contre la révision du PDU initié par l’équipe sortante, car si celui-ci était mise en oeuvre, il en résulterait en 2030 sur l’agglomération une augmentation des émissions de GES, de la circulation automobile et de la pollution de l’air.
Un de ses problèmes est le projet de 3ème ligne de métro qui est extrêmement coûteux (2.7 milliards) pour une efficacité relative (180 000 déplacements / jour).
Revoir les plans d'aménagements routiers : le Plan d'Aménagement des Routes Métropolitaines (PARM) est un grand plan d’aménagements routiers voté par la métropole en 2019 pour un montant total de 1,9 milliard d‘euros, soit la moitié du montant qui sera investi dans les transports en commun et les modes actifs par le PDU (3,8 milliards d’euros). La majeure partie de ce plan d’aménagement concerne la voiture et va avoir pour conséquence de préserver son attractivité et donc provoquer l’augmentation du trafic automobile et de la pollution, comme par exemple le projet de jonction Est.
Repenser le plan de circulation pour supprimer le trafic de transit dans les quartiers résidentiels et le concentrer sur les grands axes. Nous proposons ainsi de mettre en place de boucles de circulation (l’entrée et la sortie d’un quartier en véhicule motorisé se fait par le même côté, rendant le transit à travers le quartier impossible) et des zones piétonnes dans les faubourgs et les villes de l’agglomération. Ceci permettra de plus de créer des zones de convivialité.
Mettre en place une Zone à Faibles Émissions ambitieuse : celle-ci doit être mise en place sur l'agglomération Toulousaine d’ici la fin de l’année 2020, mais son périmètre et ses heures d'applications n’ont pas encore été définis.
Réaménager les avenues qui sont à 2×2 voies en 2×1 voies, en redistribuant l’espace au profit des transports en commun, des piétons et des vélos. Exemples : les allées Etienne Billières, l’avenue de Grande Bretagne ou l’avenue Paul Séjourné.
Transformer en boulevard urbain limité à 50 km/h : la rocade, avec la réservation d'une file aux transports en commun et covoiturage. Cette transformation se ferait en 2 étapes : une 1ère avec limitation à 70km/h et la réservation d’une file, puis une 2ème étape avec une limitation à 50km/h et l’ajout d’une voie verte.
Généraliser la vitesse de circulation à 30 km/h en modifiant l’aménagement des rues pour rendre cette limitation effective (réduction de la largeur de la chaussée, chicanes, ralentisseurs) et développer des zones de rencontre là où le trafic est très limité. Nous proposons que l’ensemble de la voirie de l’agglomération (y compris les villes de la périphérie) soit limité à 30 km/h, hors voies rapides, ce qui représente plus de 95% de la voirie.
Réserver les zones suivantes aux modes actifs et aux transports en commun : les rives centre-ville du canal de midi et du canal de Brienne, avec suppression du stationnement et conservation d’une simple voie de desserte riverain-e-s. L’autre rive sera réaménagée en une chaussée à double sens automobile ainsi qu’une voie verte.
Transformer en zone piétonne le Pont-Neuf et l’axe Est-Ouest, de la rue de Metz à la place Saint Cyprien, avec un réaménagement de la halle aux grains et des allées Etienne Billières, et la transformation de l’hyper-centre en Zone à Trafic Limitée (ZTL).
Restreindre ou supprimer la circulation devant les écoles aux heures d’entrée et de sortie des classes.
Actionner tous les leviers nécessaires au développement du vélo
Anticiper l’interdiction du stationnement motorisé à moins de 5 mètres des passages piétons en 2026, en transformant au plus tôt ces places en stationnement vélo.
Créer une aide à l’achat d’un vélo pour les particuliers et pour les entrepreneurs locaux (achat de remorque, vélo-cargo, triporteur, VAE, vélos pliants).
Promouvoir une culture vélo
Favoriser le déploiement du programme national “savoir rouler à vélo” dans les écoles primaires, en équipant les écoles de stationnement vélo grâce au programme Alvéole. Le stationnement sera ainsi pris en charge à 60% et la sensibilisation à 100%.
Donner l’exemple : en tant que maire et élu·e·s, effectuer un maximum de déplacements à vélo.
Proposer le forfait mobilité durable (anciennement IKV : indemnité kilométrique vélo) aux agents municipaux.
Réprimer systématiquement le stationnement illicite sur trottoir et/ou aménagement cyclable.