Engagements de Christian Saint-André pour Chambéry (73000), au nom de la liste « Chambéry Ensemble ».

Adopter (ou renouveler) un plan vélo local ambitieux, financé et concerté, dès le début du mandat

Dès le début de mandat, remettre à jour le plan vélo — en mettant en place un comité de suivi opérationnel se réunissant au minimum 4 fois par an ; — en établissant un budget annuel de minimum 1,4 millions d'euros
Affecter un budget d’investissement pour infrastructures cyclables de 10€ minimum (et jusqu’à 25 €) par habitant et par an comme préconisé par la FUB. En 2020, comme en 2019, le budget des aménagements cyclable pour Grand Chambéry représentait respectivement 4,4€ et 4,1€ par habitant et par an S’appuyer sur le PLUi-HD (Plan Local d'Urbanisme intercommunal Habitat et Déplacements) de Grand Chambéry validé en 2019 pour la mise à jour du plan vélo et y inclure des objectifs mesurables quantifiés, planifiés et priorisés avec l’ensemble des acteurs : budget annuel, objectif en % de part modale, kilomètres de pistes cyclables réalisés et en projets, priorités et phases de réalisation, nombre de places de stationnement vélo,comptages vélo.

Commentaire :
Nous avons prévu de multiplier par 5 le budget actuel pour le porter à 1.5 million euros par an ; il y aura un comité de pilotage et de suivi (incluant élus, services, habitants, et associations) comme pour tout les projets importants.

Affecter au moins 1% du budget municipal d’investissement à un budget participatif de projets (avec un thème transport et mobilité) pour impliquer les citoyens dans l’amélioration de leur cadre de vie.

Commentaire :
le nouveau style de gouvernance que je souhaite instaurer permettra aux habitants de s'impliquer en permanence dans les décisions de la municipalité ce qui ne rend pas nécessaire la création de budgets participatifs autonomes.

Désigner un ou une responsable (madame ou monsieur vélo) et mettre en place un comité vélo régulier se réunissant au minimum 4 fois par an.
Afin de co-construire une politique mobilité cohérente, il est essentiel de dialoguer régulièrement avec les différents acteurs, dont les représentants des cyclistes et des usagers, en amont des projets et des révisions de documents d’urbanisme. Cette concertation permet de mieux adapter les projets aux besoins des habitants et de s’assurer de la cohérence des choix techniques au regard des pratiques. Au niveau de chaque commune, désigner un référent politique et un référent technique. Au niveau de l’agglomération, nommer un.e vice président.e mobilité regroupant les compétences voirie et transport.

Commentaire :
Dans le comité de pilotage il y aura au moins un élu responsable du plan vélo au sein des mobilités douces et un responsable des services municipaux; la fréquence des réunions sera à déterminer par le comité.

Former l’ensemble des technicien·ne·s en lien avec le vélo aux spécificités de ce mode de déplacement.

Commentaire :
C'est une évidence...

Développer un réseau cyclable cohérent

Créer des pistes cyclables larges, continues et sécurisées, c’est-à-dire séparées physiquement des piétons et des voitures sur les axes à forte circulation suivants : Mettre en place un véritable "squelette" cyclable structurant et sécurisé prévu dans le PLUi-HD avec la création d’aménagements cyclables continus et séparés matériellement du reste de la circulation avec des pistes larges et efficaces en limitant les intersections et laissant la priorité aux cyclistes (à l’exemple des pistes « chrono », et des réseaux express Vélo mis en place dans d’autres villes).
Pour le réaliser, un travail doit être co-construit en amont avec les associations d’usagers, et l’intégrer aux documents d’urbanisme en tant que schéma directeur cyclable, en se basant entre autres sur les données des usagers Cyclofiches de Roue libre (http ://www.cyclofiches.rouelibre.net) et le résultat du baromètre FUB 2019 (https ://www.parlons-velo.fr/). Réaliser le maximum d’aménagements inscrits au PLUi-HD et traiter spécifiquement les points noirs relevés dans les enquêtes vélo dans les 2 ans : • la traversée cyclable de Chambéry avec une piste cyclable sur les quais de la Leysse afin de relier la voie verte de la Leysse et l’avenue verte sud • l’aménagement de la liaison Place Caffe - Place Monge, axe structurant de contournement du centre historique et dans les 5 ans maximum, l’aménagement : • en axe structurant de l’avenue d’Aix les Bains (RD991) montée des Hauts de Chambéry • de l’avenue du Comte Vert, du stade nautique à l’avenue Leclerc • de l’avenue Jean Jaurès à Chambéry • du Pont des Amours à Chambéry • de la RD 1006 à La Ravoire • de l’échangeur VRU de La Motte Servolex (Rue du Nant Bruyant qui relie La Motte Servolex aux Landiers) • de la traversée de Cognin (RD 1006 entre le pont sur l’Hyères et le parc relais) Réfléchir à la mise en place d’un éclairage sur quelques tronçons prioritaires de voies vertes à forte cohabitation de piétons (exemple Voie verte Sud à Bassens)

Commentaire :
Je suis pour un réseau complet dans Chambéry et pas qu'une traversée; je suis favorable à un plan d'agglomération.

Mettre en place des itinéraires cyclables jalonnés pour relier et rejoindre les pôles d’attractivité : Relier gare, écoles, commerces et zones commerciales, équipements municipaux et créer des connexions entre le réseau cyclable local et celui des communes voisines.

Commentaire :
Le jalonnement est une nécessité pour encourager les usagers à utiliser les itinéraires, notamment les nouveaux usagers.

Construire une ville agréable à vivre pour toutes et tous

Repenser le plan de circulation en réfléchissant à la place de la voiture dans la ville. Repenser le plan de circulation permet d’augmenter au maximum le linéaire de rues apaisées. Ce processus de hiérarchisation du réseau viaire a pour objectif, à terme, de ne conserver du transit motorisé que sur des axes susceptibles d’accueillir des pistes cyclables de qualité.
Ce changement de cadre est une façon de permettre à chaque mode de déplacement de prendre sa juste place, de réduire la pollution, d’augmenter la sécurité et de fluidifier le trafic.

Commentaire :
le plan de circulation sera adapté pour permettre à chacun de circuler en vélo en toute sécurité dans toute la ville sans pour autant exclure les voitures. Cela passe par des rues apaisées, des voies de bus partagées, des rues mises en sens uniques, en concertation avec les habitants, les usagers et les commerçants.

Réaménager les avenues qui sont à 2×2 voies en 2×1 voies, en redistribuant l’espace au profit des transports en commun, des piétons et des vélos. En contre-exemple de ce qu’il faut faire, la ville de Chambéry vient de doubler en 2x2 voies l‘avenue du Repos et prévoit de créer une route 3 voies de 9,25 m de large (nouvelle avenue Claude et Philomène Folliet) en bordure du nouvel « éco-quartier » Vétrotex.

Commentaire :
cela ne peut être systématique. Il faut avoir des itinéraires cyclables dans toute la ville mais cela n'est pas incompatible avec quelques 2x2 voies qui peuvent être nécessaires. Par contre ces 2x2 voies ne doivent jamais se faire au détriment des modes de déplacements doux.

Généraliser la vitesse de circulation à 30 km/h en modifiant l’aménagement des rues pour rendre cette limitation effective (réduction de la largeur de la chaussée, chicanes, ralentisseurs) et développer des zones de rencontre là où le trafic est très limité.

Commentaire :
la généralisation dans toute la ville n'est pas nécessaire; par contre elle est nécessaire dans certaines zones à apaiser.

Généraliser les double-sens cyclables, les sas vélo et les cédez-le-passage cycliste aux feux.
Poursuivre cette démarche au niveau de la ville de Chambéry et la développer à l’échelle des autres communes de l'agglomération

Actionner tous les leviers nécessaires au développement du vélo

Implanter des arceaux vélos normatifs (proscrire les “arrache roue”) dans toute la commune pour pouvoir accrocher son vélo facilement, notamment près des commerces. Et offrir plus de stationnement vélo sécurisé en particulier à proximité de la gare et dans les quartiers résidentiels.

Commentaire :
il faut poursuivre l'implantation d'arceaux dans toute la ville (des arceaux suffisamment espacés); nous avons aussi prévu dans notre programme des réalisations de garages à vélos sécurisés dans tous les secteurs résidentiels

Installer des stationnements fermés type vélobox ou espace vélo sécurisé dans des parcs concédés, des locaux ou des garages en rez-de-chaussée pour le stationnement résidentiel et à proximité des pôles d’activité.
A développer en particulier dans les centres villes anciens

Commentaire :
Je souhaite aussi prévoir la réalisation de lieux de stationnement pour vélo protégés de la pluie et sécurisés éventuellement par caméras (problématique des vélos électriques onéreux que les cyclistes ne veulent pas laisser à des arceaux simples)

Intégrer dans le PLU l’obligation de locaux vélos fonctionnels dans les immeubles d’habitation et tertiaires, les ERP, et subventionner la création de locaux vélos dans les copropriétés et dans l’habitat social.
Réviser le PLUi-HD en imposant un minimum de 3 % de surface de plancher dédié au stationnement vélo. « Le programme Alvéole de la FUB permet d’apporter jusque 60% du financement de stationnement vélos dans l’habitat social et près des pôles d’échanges. »

Commentaire :
Ok pour les nouvelles constructions.

Créer une aide à l’achat d’un vélo pour les particuliers et pour les entrepreneurs locaux (achat de remorque, vélo-cargo, triporteur, VAE, vélos pliants).
Soutenir également l’achat de vélo… neuf ou d’occasion pour les particuliers et pour les entrepreneurs locaux.

Commentaire :
Cela existe déjà.

Soutenir les associations de services vélo (vélo-écoles, ateliers de réparation) et mettre des locaux à disposition de ces associations.
Depuis 1992, l’association Roue Libre, avec peu de soutien financier et matériel (local) des collectivités locales, accompagne les actions de promotion du vélo à l’échelle de l’agglomération chambérienne : ateliers de réparation participatifs, outil de remontée de terrain sur les aménagements cyclables, festival du voyage à vélo, apprentissage du vélo, lieu d’information et de renseignement sur la culture vélo.... Un soutien dans la durée au fonctionnement des associations vélo est indispensable pour pérenniser et poursuivre le développement de ces services aux habitants.

Créer une maison du vélo accueillant les acteurs associatifs vélo et donnant une visibilité à la politique cyclable de la ville.
Rassembler des services vélo en un lieu visible, central, adéquat et stratégique.

Commentaire :
A faire en lien avec l'agence éco-mobilité par exemple.

Promouvoir une culture vélo

Favoriser le déploiement du programme national “savoir rouler à vélo” dans les écoles primaires.
Soutenir la mise en place de vélobus et créer des pistes cyclables d’apprentissage ouvertes à tous pour permettre l’apprentissage du vélo. Le manque d’activité physique chez les jeunes (et moins jeunes), est un problème majeur, puisque 17% des enfants sont en surpoids. Favoriser le vélo, et notamment son apprentissage à l’école et dans les centres de loisirs, permet d’encourager une pratique physique régulière et participe à l’épanouissement et à l’autonomisation des jeunes. Le gouvernement a décidé dans son plan vélo, de généraliser le « savoir rouler à vélo» à l’école : tout enfant entrant en 6ème doit être capable de rouler à vélo. La mairie peut accompagner cette mesure.

Équiper les services municipaux de vélos-cargo pour réaliser une partie des livraisons municipales à vélo (repas à domicile, approvisionnement des écoles, entretien des espaces verts, police municipale).
Et équiper les services municipaux de vélos pour les déplacements professionnels. Le vélo peut être une source d’économie et de visibilité pour l’action des services municipaux. Les communes peuvent promouvoir la logistique à vélo, en équipant leurs services de vélo-cargo, pour l’entretien des espaces verts ou la livraison de repas par exemple. Un vélo-cargo est bien moins onéreux qu’une camionnette pour de petites livraisons.

Commentaire :
Oui mais en concertation avec les services.

Proposer le forfait mobilité durable (anciennement IKV : indemnité kilométrique vélo) aux agents municipaux.
Et accompagner la mise en place de plans de déplacements mobilité (PDM) dans les entreprises du territoire avec la mise en place du forfait mobilité, d’aide à l’acquisition de vélo, de stationnement et de soutien aux déplacements professionnels en mobilité douce.

Créer une “journée sans voiture”. Par exemple, chaque année en septembre dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité, organiser une journée sans voiture pour expérimenter une nouvelle appropriation de l’espace urbain.

Commentaire :
Je crois plus à la sensibilisation qu'à l'interdiction.

Lancer un plan de communication orienté sur le respect mutuel des usagers, sur les nouvelles dispositions du code de la route spécifiques au vélo (double sens cyclable, tourne à droite, sas vélo) et battre en brèche les idées reçues.

Commentaires généraux

Personnellement je me déplace quotidiennement à vélo dans Chambéry et l'agglomération (ainsi que mes enfants) ; je connais donc parfaitement la situation et les problématiques. En qualité de responsable de copropriété j'ai créé probablement le premier espace réservé à des vélos dans un immeuble de centre ville (immeuble le liberty place de la libération).