Adopter un plan vélo ambitieux, financé et concerté en début de mandat qui inclut un réseau cyclable communal, doté d’un comité vélo et d’une charte de qualité des aménagements cyclables.
Un plan vélo digne de ce nom affirme en premier lieu la nécessité de modérer la circulation motorisée (réduction des vitesses et des surfaces prises par l'automobile) tout en prévoyant les mesures et les dispositifs requis.
- Réduction des vitesses : ville à 30, à 20 ; respect des limitations de vitesse là où elles sont déjà existantes et pas suffisamment respectées (zone 30 notamment) ; aménager des plateaux traversants et passages piétons prioritaires
- Réduction des surfaces prises par l’automobile : il s'agit tout simplement de rééquilibrer l'espace dévolu aux différents modes de transport en réduisant la place de la voiture qui occupe aujourd'hui la majorité de l'espace, pour circuler mais aussi pour stationner.
Adopter un plan vélo ambitieux, financé et concerté en début de mandat qui inclut un réseau cyclable communal, doté d’un comité vélo et d’une charte de qualité des aménagements cyclables.
Financement : la FUB indique que les budgets nécessaires sont entre 10 et 25 euros par habitant et par an et sur le dernier recensement de l'INSEE : 33 427 habitants à Mâcon en 2016. On obtient donc un budget allant de 330 000 euros (10€/habitant/an) à 830 000€ (25€/habitant/an).
la mise en place d'un schéma de développement des mobilités actives associant largement à l'étude et à la prise de décision les habitants, les salariés, les commerçants et les entreprises permettra de spécifier une série de programmes prioritaires. Au coté du transport urbain, le plan vélo devra articuler le communal et l'intercommunal. Le suivi participatif des parties prenantes et le fléchage de presque 1M d'€ chaque année seront la garantie de l'effectivité de l'engagement.