Engagements de Bruno Bernard pour Villeurbanne (circonscription G de la Métropole de Lyon) (69100), au nom de la liste « Maintenant la métropole pour nous les écologistes avec Bruno BERNARD ».

Adopter (ou renouveler) un plan vélo local ambitieux, financé et concerté, dès le début du mandat

Adopter un plan vélo ambitieux, financé et concerté en début de mandat qui inclut un réseau cyclable communal, doté d’un comité vélo et d’une charte de qualité des aménagements cyclables.
Pour atteindre 15% de part modale du vélo d’ici 2026, il faut au minimum doubler le budget alloué au vélo et passer à 30 euros par habitant/an et un budget minimum de 300 millions d’euros pour 2020-2026. Les associations vélos souhaitent être impliquées tout au long du processus de décision autour du Plan vélo : de la conception jusqu’à la réalisation d’un schéma directeur mais aussi dans la conception d’actions d’accompagnement au changement de pratiques et l’élaboration du budget de ce plan d’actions. Il est également souhaitable que les habitants puissent suivre l’évolution de la réalisation de ces engagements du Plan vélo (via par exemple un outil digital). Quels sont vos engagements ?

Commentaire :
Nous avons pour objectif de tripler les déplacements à vélo dans la Métropole de Lyon. Pour cela nous allouerons 360 millions d’euros de budget (contre 160 actuellement) pour les mobilités actives sur le mandat pour financer les aménagements et l’accompagnement au développement de sa pratique. Les associations cyclistes seront associées dans le cadre d’un comité vélo trimestriel et de réunions techniques mensuelles. Un point d’avancement des actions du plan vélo sera réalisé annuellement et la réalisation d’un outil permettant d’informer le grand public sera étudié. En début de mandat, une large concertation sera organisée avec les associations pour définir le schéma directeur du futur Réseau Express Vélo de la Métropole de Lyon et les priorités dans sa réalisation. En début de mandat, un plan de sécurisation d’urgence sur 12 mois sera mis en place pour sécuriser 30 points noirs du réseau existant listés comme les plus dangereux et priorisés par les associations cyclistes.

Développer un réseau cyclable cohérent

Créer un réseau express vélo Le Réseau Express Vélo (REV) permettra de relier les communes de la métropole de Lyon entre elles, de périphérie à périphérie, et vers le centre de la métropole, mais aussi de résorber les coupures urbaines. Le REV devra être composé d’axes lisibles, confortables, sécurisants et continus. Il sera d’une largeur suffisante (d’une largeur supérieure à 3,5 mètres) afin d’assurer le confort et la sécurité des cyclistes. Ce réseau cyclable à haut niveau de services répondra à des normes de tracé adaptées à sa vocation structurante. Conformément aux recommandations du Cerema il bénéficiera d’une priorité aux intersections pour être attractif et efficace. Outil d’intermodalité, le REV desservira le plus grand nombre de gares, haltes et stations des réseaux TER et TCL pour favoriser le rabattement à vélo sur les réseaux ferrés et métro et renforcer la complémentarité transports publics + vélo. C'est pourquoi nous sollicitons l'engagement des candidats à la Ville à soutenir le doublement d’aménagements cyclables dans la métropole de Lyon d'ici 2026, soit 2000 km, comprenant notamment la réalisation d'un Réseau Express Vélo de 150 km. Quels sont vos engagements en faveur du REV ?.

Commentaire :
Nous accélérerons le rythme des aménagements cyclables pour viser 2 000 km de voies cyclables à l’horizon 2026, soit le double d'aujourd’hui, avec un rehaussement du standard de qualité. Nous créerons un Réseau Express Vélo de 450 km constitué d’aménagements protégés à double sens, larges (>3,5 mètres), continus et homogènes. Pour 2026, l’objectif est d’en réaliser 250 km. Ce réseau composé d’axes numérotés et doté d’une signalétique propre permettra de relier rapidement, de manière sécurisée et confortable toutes les communes de la Métropole ; de la périphérie au centre mais également entre les communes périphériques. Sur Villeurbanne, nous aménagerons 5 lignes de réseau express vélo : 2 lignes nord-sud et 3 lignes est-ouest (cf. plan du programme). Les tracés exacts seront définis en concertation avec les usagers. Il s’agira d’un objectif prioritaire de la commission modes actifs. Ce réseau assurera la desserte des gares SNCF et des stations des réseaux TCL (Métro & Tram) afin d’assurer et d’encourager l’intermodalité entre transport collectifs et vélo. En complément nous prévoyons, la mise en place d’un réseau de proximité vélo + transports en commun : création d’itinéraires cyclables dans un rayon d’au moins 3 km autour des gares TER, des arrêts de tramway et de métro afin de permettre une accessibilité donc un rabattement optimal.

Créer des pistes cyclables larges, continues et sécurisées, c’est-à-dire séparées physiquement des piétons et des voitures sur les axes à forte circulation suivants : Boulevard Stalingrad, rue Léon Blum entre la Soie et Laurent Bonnevay, Av. Salengro à l’approche du périphérique, Cours André Philip, Bd Laurent Bonnevay le long de la Feyssine
Objectifs pour 2026 : Doubler le nombre de km d’aménagements cyclables dans la métropole de Lyon, soit 2000 km. Vous engagez-vous à soutenir cet objectif ?

Commentaire :
Comme déjà indiqué à la question 1, nous accélèrerons le rythme des aménagements cyclables pour viser 2 000 km de voies cyclables à l’horizon 2026, soit le double d’aujourd’hui, avec un rehaussement du standard de qualité. Notre premier objectif sera de résorber les points noirs. Nous réaménagerons les Boulevard Stalingrad, rue Léon Blum entre la Soie et Laurent Bonnevay, Cours André Philip, Bd Laurent Bonnevay le long de la Feyssine et Av. Salengro à l’approche du périphérique.

Mettre le vélo au cœur des projets de réaménagement de voirie et espaces publics. Pour Villeurbanne, une attention toute particulière devra être portée sur les points durs suivants :
La place Charles Hernu (Charpennes) - Sur le podium des points noirs cyclables métropolitains, elle vient de faire l’objet de travaux additionnels au réaménagement du Cours Zola. Ces améliorations appellent à étudier dès à présent des travaux plus lourds pour faire de ce carrefour un espace sécurisé pour les cyclistes ? - Gratte-Ciel : les premiers travaux réalisés par la SERL n’ont pas intégré la dimension cyclable. Quelles actions entendez vous mener pour que l’aménageur soit à la hauteur ? Quel statut pour la rue Barbusse et le quartier historique ?- La ZAC St-Jean : Quelle place pour le vélo dans le futur quartier Saint-Jean et comment raccrocher celui-ci au centre ville (passerelle ou autre) et à Vaulx Hôtel de Ville ? - Carrefour Stalingrad/Tête d’Or et Stalingrad/André Philip, Rond Point de la Doua... Quelles sont vos priorités en la matière ? Ces réaménagements nécessiteront la suppression de places de stationnement et de voies de circulation. Etes vous prêt à soutenir ces transformations en engageant dès le début du mandat les études et en portant les projets ?

Commentaire :
Il y a des améliorations et des travaux lourds à engager sur la place Charles Hernu. Nous étudierons et améliorerons les aménagements cyclables sur de nombreux autres sites (ZAC Gratte Ciel, ZAC St Jean, Quartier de la Soie et son accès direct depuis GrandClément, Bd Stalingrad, rue Léon Blum, etc.), Nous proposerons une zone piétonne agrandie en centre-ville : Avenue Henri Barbusse (y compris Barbusse prolongée sur la ZAC centre-ville) et éventuellement rue Verlaine (selon tracé du tramway T6), avec autorisation de livraison sur certains horaires. Des « vélo-rues » seront expérimentées sur les rues qui sont trop étroites (ex. Bienvenue) ; (il s’agit de rues résidentielles où la priorité est donnée à la circulation des vélos. Tout dépassement de cycliste y est interdit). Les réaménagements de rue en faveur des modes actifs pourront impliquer des suppressions de places de stationnement. Une passerelle mode doux sera créée pour relier les Buers au quartier St Jean et à Vaulx-en-Velin.

Réduire les coupures urbaines, en s'appuyant sur le plan vélo du gouvernement et son fonds mobilités actives « Continuités cyclables », doté d'un budget de 50 millions d’euros en 2019. Envisagez-vous de faire appel à ce fond (directement ou via la Métropole) et si oui pour subventionner quel dossier ? Exemple : Emile Zola vers Astrobale, CNEG et la Soie, Echangeur Croix Luizet, Lien avec les parcs de la Feyssine et Tête d’Or.

Commentaire :
Nous ferons appel au fond vélo pour mettre en œuvre certains aménagements lourds qui permettent de réduire les coupures urbaines (par exemple, pour une passerelle mode doux sur le périphérique ; accès rue Léon Blum–nouveau cimetière de Cusset vers la Soie ; accès cyclable facilité pour traverser la station de bus de Laurent Bonnevay depuis la passerelle qui part du Bd Emile Zola, et se rendre au centre nautique Etienne Gagnaire ou sur l’anneau bleu ; échangeur Croix Luizet ; liens facilités avec les parcs de la Feyssine et Tête d'Or depuis le campus de la Doua et le quartier du Tonkin).

Maintenir le réseau cyclable avec un soin prioritaire : nettoyage régulier des feuilles et débris (verre...), remplacement des panneaux de signalisation endommagés, entretien régulier de la peinture... Proposer des itinéraires de déviation sécurisés en cas de travaux sur le réseau cyclable.
En cas de travaux (construction d’immeuble, travaux de voirie ou autre), les entreprises doivent être sensibilisées et engagées à maintenir la circulation des cyclistes comme celle des piétons. A travers les compétences de la métropole en matière de voirie, comment envisagez vous d’améliorer ce point ? Remise en état des marquages au sol, jalonnement et revêtements de sol : quelles mesures prévoyez vous pour vous assurer de l’entretien des aménagements cyclables ?

Commentaire :
L'entretien des pistes et bandes cyclables sera ajouté dans les planning d’entretien des voiries de manière systématique. En cas de travaux ce ne sera plus l’itinéraires alternatif voiture qui sera prioritaire mais celui pour les mobilités actives (vélo, poussette, PMR, piétons). La planification d’itinéraires de déviation pour les vélos sera exigée dans les cahier des charges des entreprises qui interviennent sur la voirie au même titre que c’est le cas actuellement pour les piétons et les voitures.

Construire une ville agréable à vivre pour toutes et tous

Repenser le plan de circulation pour supprimer le trafic de transit dans les quartiers résidentiels et le concentrer sur les grands axes. En lien avec la commune, êtes vous disposé à faire des arbitrages pour réduire la capacité des voiries, la vitesse, le stationnement des voitures et ce afin de sécuriser les déplacements à vélo ?

Commentaire :
Nous sommes prêts à faire ces arbitrages pour sécuriser les déplacements des piétons et cyclistes.

Réaménager les avenues qui sont à 2×2 voies en 2×1 voies, en redistribuant l’espace au profit des transports en commun, des piétons et des vélos. A l’image du cours André Philip, Stalingrad, Bd du 11 novembre, Bd Laurent Bonnevay à la Feyssine..., certains axes nécessitent une redistribution de l’espace public. Quelles méthode et objectifs proposez vous pour travailler avec la commune sur le sujet ?

Commentaire :
Nous souhaitons mettre fin aux autoroutes urbaines afin d’apaiser la ville et d’encourager l’utilisation du vélo. Nous réduirons donc le nombre de voies de circulations des grands axes afin de donner toute leur place aux mobilités actives, aux transports en commun et à la végétalisation. Ces aménagements se feront en concertation avec la municipalité et les associations piétons et vélos.

Transformer en boulevard urbain limité à 50 km/h : Conformément au PDU qui prévoit explicitement son intégration urbaine, êtes-vous favorable à la transformation du Boulevard Laurent Bonnevay en boulevard urbain de sorte notamment à y inclure des transports en commun, carrefours à plat et aménagements cyclables ? Etes vous pret à en faire la demande à la Commune ?

Commentaire :
La déclassification du périphérique en bd urbain est déjà inscrite au PDU et nous y sommes favorables. C’est une condition majeure à la réduction de la pollution de l’air dans la Métropole. Nous engagerons les études pour permettre sa pleine intégration urbaine.

Généraliser la vitesse de circulation à 30 km/h en modifiant l’aménagement des rues pour rendre cette limitation effective (réduction de la largeur de la chaussée, chicanes, ralentisseurs) et développer des zones de rencontre là où le trafic est très limité. A Villeurbanne, la vitesse met en danger les cyclistes, les piétons et notamment les enfants, tout en dégradant la qualité de l’air et générant du bruit et du stress. Le passage en ville 30 de villes comparables a montré de bons résultats (https  ://ville30.org/).
Objectifs d’ici 2026 : Généraliser la zone 30 à toute la métropole et régler les feux à 25 ou 30 km/h pour créer des « ondes vertes » sur les grands axes des villes comportant des aménagements cyclables. Défendez vous le passage de Villeurbanne en ville 30 et si oui à quelle échéance et quels axes en seront exclus ?

Commentaire :
Notre volonté est d’avoir une ville 30 à Villeurbanne (sauf pour les axes structurants qui resteront limités à 50 km/h). Nous encouragerons les initiatives et le dialogue avec les autres communes pour avancer sur cette limitation généralisée de la vitesse sur la Métropole. La synchronisation des feux tricolores avec la mise en place d’onde verte ralentie (20, 25 ou 30 km/h) pour mieux prendre en compte les vélos permettra d’apaiser la circulation et de faciliter les déplacements à vélo. Nous prévoyons également le développement des zones des rencontres et la création de vélo-rues.

Réserver les zones suivantes aux modes actifs et aux transports en commun : Etes-vous favorable à la création d’une zone de rencontre sur l’avenue Henri Barbusse et plus largement dans le secteur commercial et patrimonial des Gratte-Ciel ?.

Commentaire :
Nous sommes favorables à la piétonisation de l’avenue Henri Barbusse (y compris son prolongement dans le projet gratte-Ciel centre) et envisageons d’étendre en zone de rencontre les rues commerçantes adjacentes.

Généraliser les double-sens cyclables, les sas vélo et les cédez-le-passage cycliste aux feux.
Le sas vélo est un aménagement cyclable à part entière et d’une grande utilité pour le cycliste. Il se situe entre le feu tricolore et la ligne pointillée en amont de laquelle doivent s’arrêter les véhicules motorisés. Il permet aux cyclistes d’être mieux visible des autres usagers de la route, en particulier les poids lourds qui tournent à droite. II permet aussi aux cyclistes de se prépositionner sur la partie gauche de la chaussée pour tourner à gauche sans devoir traverser le flot de voitures en mouvement. Objectifs d’ici 2026 : Généraliser les cédez-le-passage cycliste au feu (dans toutes les directions), les sas vélos aux feux et les double-sens-cyclables dans toute la métropole. Soutiendrez-vous cette proposition ?

Commentaire :
Sur le mandat, nous généraliserons le déploiement des doubles-sens cyclables, des sas vélos aux feux et des cédez-le-passage-cycliste (dans toutes les directions quand c'est possible) sur toute la Métropole de Lyon de façon à faciliter, fluidifier et sécuriser les déplacements à vélo.

Actionner tous les leviers nécessaires au développement du vélo

Offrir du stationnement vélo sécurisé aux cyclistes du Grand Lyon alors qu'ils sont 1 sur 2 à avoir déjà été victime d’au moins un vol de vélo, et 43 % ont été volés plusieurs fois selon l'enquête de Nova7 en juin 2019 auprès de 2 600 cyclistes., en profitant du programme Alvéole de la FUB.
Les 905 places vélo dans les 17 parcs vélo opérés par LPA sont saturées, ainsi que les 600 places vélo dans les P+R du SYTRAL (ils étaient 2 000 inscrits début 2019). Le vol de vélos est le deuxième obstacle à la pratique du vélo, après l’insécurité routière. Objectif d’ici 2026 à l’échelle métropolitaine : Quadrupler l’offre de stationnement sécurisé vélo (10 000 places), et en particulier offrir suffisamment de stationnement sécurisé dans les lieux d'intermodalité Nous sollicitons en particulier l’ouverture dans les meilleurs délais de 500 places vélo sécurisées pour la Gare Part-Dieu en attendant l’ouverture de la vélostation de la Place basse Béraudier en 2024, et l'extension de 1500 à 3 000 places proposées au grand public d'ici 2026. Un nombre important de stationnements vélo sécurisés devra également être prévu dans les projets d'aménagement des futures stations de métro de la Ligne E. A l’échelle de Villeurbanne, le stationnement sécurisé concerne La Soie (métro), Laurent Bonnevay (métro) et Gare de Villeurbanne (tramway). Soutenez-vous cette proposition ?

Commentaire :
D’ici 2026, nous multiplication par 10 le stationnement sécurisé (de 1 500 à 15 000 places) proche des gares et des stations de métro y compris à La Soie (métro), Laurent Bonnevay (métro) et Gare de Villeurbanne (tramway). Pour cela nous l’augmenterons les places dans les parkings souterrains, implanterons des box dans les parking relais sur l’ensemble de la Métropole. Une offre de stationnement sécurisé sera proposée à la gare de la Part-Dieu dès 2021, dans l’attente de l’ouverture de la vélo-station de la place Béraudier. L’extension de la vélo-station sera étudiée afin de la réaliser, si la demande le justifiait, d’ici 2026 (ce qui est très probable). Une extension côté Villette sera également étudiée et réalisée si le besoin le justifiait d’ici 2026.

Implanter des arceaux vélos normatifs (proscrire les “arrache roue”) dans toute la commune pour pouvoir accrocher son vélo facilement, notamment près des commerces. L’enquête de Nova7 en juin 2019 a établi que 72 % des cyclistes sont critiques du manque de solutions pour se garer dans la rue, et 66 % à proximité des lieux de loisirs. Une enquête réalisée par La Ville à Vélo auprès de 116 propriétaires d’un vélo-cargo et habitant de la métropole en septembre 2019 a évalué que seul 14 % estiment que les arceaux (quand ils existent et sont disponibles) répondent à leur besoin de stationnement sur voirie.
Objectif d’ici 2026 : Tripler les arceaux sur la voie publique (50 000 arceaux) en prenant compte des besoins spécifiques des vélo-cargos dans le choix et le positionnement du matériel. Soutenez-vous cette proposition ?

Commentaire :
D’ici 2026, nous multiplierons par 4 le nombre d’arceaux de stationnement vélo dans l’espace public (de 15 000 à 60 000). Des stationnements adaptés aux vélos cargo seront également installés dès le début de mandat pour palier à l’absence de prise en compte de ce besoin par la collectivité jusqu’à présent.

Installer des stationnements fermés type vélobox ou espace vélo sécurisé dans des parcs concédés, des locaux ou des garages en rez-de-chaussée pour le stationnement résidentiel et à proximité des pôles d’activité. Les 905 places vélo dans les 17 parcs vélo opérés par LPA sont saturées. Le réseau et les capacités ne sont pas suffisantes pour répondre au besoin de tous les Lyonnais à proximité de leur domicile. L’objectif est d’offrir du stationnement sécurisé diffus pour 48 % des cyclistes qui n’ont aucune solution de stationnement adaptée à leur domicile (type local fermé) et se débrouillent comme ils peuvent selon l’enquête de Nova7 pour la Métropole en juin 2019 : 24 % garent leur vélo dans leur appartement, 14 % dans leur cave, 10 % sur leur balcon…
Objectif d’ici 2026 : > Quadrupler l’offre de stationnement sécurisé vélo (10 000 places) en prenant compte des besoins spécifiques des vélo-cargos dans le choix et le positionnement du matériel > Financer un équivalent de ECORENOV pour la création de local-vélo dans les copropriétés et les entreprises. > Promouvoir activement le programme Alvéole auprès des acteurs publics : collectivités, bailleurs sociaux etc. (https ://programme-alveole.com) Soutenez-vous ces propositions ?

Commentaire :
D’ici 2026, nous multiplierons par 10 le stationnement sécurisé (de 1 500 à 15 000 places) proche des gares et des stations de métro via l’augmentation des places dans les parkings souterrains, l’implantation de box et la création de parking relais sur l’ensemble de la métropole. Nous nous engageons à promouvoir activement le programme Alvéole auprès des acteurs publics : collectivités et bailleurs sociaux.

Intégrer dans le PLU l’obligation de locaux vélos fonctionnels dans les immeubles d’habitation et tertiaires, les ERP, et subventionner la création de locaux vélos dans les copropriétés et dans l’habitat social.
L’enquête de Nova7 et Systra en juin 2019 a établi que 48 % des cyclistes n’ont aucune solution de stationnement adaptée à leur domicile (type local fermé) et se débrouillent comme ils peuvent : 2 4% garent leur vélo dans leur appartement, 14 % dans leur cave, 10 % sur leur balcon, … Objectif d’ici 2026 : > Renforcer l’information et les contrôles des permis de construire pour garantir le respect des obligations de stationnement vélo Soutenez-vous cette proposition ?

Commentaire :
Nous nous engageons à renforcer l’information et les contrôles des permis de construire pour garantir le respect des obligations de stationnement vélo.

Aménager des aires logistiques de livraison pour faciliter les livraisons en ville par vélo cargo.
Il est urgent de désengorger les villes des camions et repenser la logistique. Les vélos cargos permettent de transporter jusqu’à 500 kg. Objectifs d’ici 2026 : Soutenir les “boîtes à vélo” en augmentant et en élargissant l’aide à l’achat de vélo-cargo pour les professionnels, en déployant des solutions de stationnements, etc. Soutenez-vous cette proposition ?

Commentaire :
Nous créerons un réseau d’hôtels de logistique urbaine, c’est-à-dire des points de relais de livraison et de stockage temporaire de colis et de déchets de chantier, pour accompagner la transition et faire des livraisons vertes. La problématique des livraisons, et notamment du dernier kilomètre, doit être prise en compte dans la mise en œuvre de nos politiques économiques et environnementales.

Créer une aide à l’achat d’un vélo pour les particuliers et pour les entrepreneurs locaux (achat de remorque, vélo-cargo, triporteur, VAE, vélos pliants).
Il faut déployer une aide à l’acquisition d’un vélo qui puisse répondre aux déplacements du quotidien (trajet domicile-travail, dépose d’enfants à l’école, courses etc.). Cette offre doit concerner aussi bien des vélos neufs que d’occasion et tous types de vélos : vélos standards, pliants, VAE, cargo, vélos adaptés… Objectifs d’ici 2026 : > Quadrupler l’enveloppe attribuée pour l’aide à l’achat sur tous types de vélos, neufs ou d’occasion > Généraliser le “pack autonomie Vélo “ (l’acquisition d’un vélo à réparer + accompagnement dans la réparation de ce vélo, vélo-école, savoir-rouler, etc.) Partagez-vous ces propositions ?

Commentaire :
Nous mettrons en place une subvention à l’achat de vélos à assistance électrique et vélos cargos à hauteur de 200€ (portée à 500€ en cas de cession d’un véhicule thermique).

Favoriser l’implantation de services de location courte et longue durée de vélos (incluant vélos pliants, vélos cargo, VAE) et proposer une tarification adaptée (à destination des jeunes et des foyers à faibles revenus par exemple).
Pour développer le vélo sous toutes ses facettes, le déploiement des services de location de vélos, courte et longue durée, en complémentarité de l’offre actuelle de location de Vélo’v et Myvelo’v (location longue durée de VAE), est indispensable pour répondre à différents usages (vélos cargos, vélos pliants et remorques, sacoches, sièges enfants, etc.) et pour toucher tous les publics (vélo enfants, tandems pour seniors et personnes en situation de handicap, etc.). Quels sont vos engagements en la matière ?

Commentaire :
Nous créerons un nouveau service de vélos en location longue durée. En plus des services Velo’v (location courte durée) et MyVelo’v (location longue durée de Vélo à Assistance Electrique), que nous renforcerons, nous lancerons un service de vélos en locations longue durée, sur le modèle des métro-vélos à Grenoble. L’objectif de ce dispositif sera de pousser à l’usage du vélo à travers une tarification attractive (incluant l’entretien et l’assurance). L’abonnement sera offert aux étudiants pendant un an.

Soutenir les associations de services vélo (vélo-écoles, ateliers de réparation) et mettre des locaux à disposition de ces associations.
Objectifs d’ici 2026 : > Mailler le territoire pour que tout Grand Lyonnais ait un atelier ou une vélostation à moins de 3-5 km du domicile ou du lieu de travail > Décupler les vélos-écoles (pour les particuliers, pour les structures sociales, les personnes en insertion ou encore celle à destination des personnes à mobilité réduite) > Mettre à disposition des locaux adaptés aux ateliers : (https ://wiklou.org/wiki/Trouver_un_local). > Soutenir une coordination des ateliers vélos (financement de postes par ex.) > Organiser la fourrière à vélo pour aider à structurer et financer le processus de collecte des vélos abandonnés. Comment vous positionnez vous par rapport à ces objectifs ? Quels sont vos engagements en la matière ?

Commentaire :
Nous mettrons à disposition des locaux et accompagnerons l’installation et le maintien d’au moins un atelier d’auto-réparation dans chaque circonscription de la Métropole. Afin de lutter contre le vol de vélo, nous travaillerons avec les associations, les commerçants et les ateliers de réparation de vélo pour offrir le marquage Bicycode à tous les propriétaires de vélo et créer un fichier au niveau métropolitain.

Créer une maison du vélo accueillant les acteurs associatifs vélo et donnant une visibilité à la politique cyclable de la ville.
Il faut soutenir la Maison du Vélo Lyon actuelle (ex Pignon sur Rue) qui intervient sur tout le territoire de la Métropole et renforcer ses moyens d’accompagnement au changement de pratiques, ses capacités d’accueil et d’information des visiteurs ainsi que de sensibilisation du grand public aux avantages de rouler à vélo en ville et ce en toute sécurité. Quels sont vos engagements en la matière ?

Commentaire :
Nous souhaitons développer les activités de la Maison du Vélo de la Métropole de Lyon pour devenir une véritable agence des éco-mobilités. Nous doublerons ses moyens d’accompagnement au changement de pratiques (vélo-école aux particuliers et en entreprises) et de communication au grand public des avantages de rouler à vélo en ville et ce en toute sécurité.

Créer une agence d’écomobilité, Il est nécessaire de créer une agence d’écomobilité de la métropole de Lyon, qui coordonne toutes les initiatives contribuant à valoriser les offres alternatives à la voiture autosoliste et placer au centre la solution vélo. Elle facilitera l’accès à l’information, accompagnera les changements de pratiques et conseillera les habitants sur les solutions de mobilités alternatives les plus adaptées à leur trajet. Elle devra trouver des relais dans le reste de la métropole. Comment vous positionnez-vous ?

Commentaire :
Nous ne créerons pas de nouvelle structure, mais souhaitons développer les activités de la Maison du Vélo de la Métropole de Lyon pour devenir une véritable agence des éco-mobilités.

Promouvoir une culture vélo

Favoriser le déploiement du programme national “savoir rouler à vélo” dans les écoles primaires, en équipant les écoles de stationnement vélo grâce au programme Alvéole. Le stationnement sera ainsi pris en charge à 60% et la sensibilisation à 100%.
L’expertise des associations vélos de la métropole de Lyon en matière d’apprentissage sur les déplacements à vélo en circulation permet d’accompagner les établissements dans leurs différents projets “ savoir-rouler”. Objectifs d’ici 2026 : > Former les élèves de primaire des 59 communes au savoir-rouler > Continuer l’apprentissage du savoir-rouler dans les 121 collèges de la métropole > Impulser et suivre le lancement de lignes pédibus, de vélobus dans toutes les communes de la métropole. Quels sont vos engagements en la matière ?

Commentaire :
II s'agit d'une compétence municipale. Toutefois, nous soutiendrons les collèges de la Métropole souhaitant prolonger l'apprentissage du savoir rouler. Nous nous engageons à améliorer l’accessibilité à vélo des collèges de la Métropole grâce à la réalisation d'aménagements cyclables sécurisés à leurs abords. Nous généraliserons l'offre de stationnements sécurisés dans l'enceinte des collèges.

Donner l’exemple : en tant que maire et élu·e·s, effectuer un maximum de déplacements à vélo.
Etes vous disposé à vous y engager ?

Commentaire :
Nous nous engageons à la suppression des voitures de fonction. Personnellement Bruno Bernard se déplace majoritairement à pied et en transport en commun, il envisage de se mettre à vélo électrique pour gagner du temps sur des longues distances. Par ailleurs de très nombreux candidats sur les listes écologistes se déplacent systématiquement à vélo dans Lyon et dans la Métropole. Cela restera évidemment le cas pour ceux qui seront élus.

Créer une “journée sans voiture”. Pour encourager les Grand Lyonnais et leur donner envie de se déplacer à vélo, il faut développer une culture du vélo urbain. Cela passe par l’organisation d’événements de grande ampleur : Convergence Vélo (dans le cadre par exemple d'une journée sans voiture), Faîtes du Vélo, bourses aux vélos dans différentes communes de la métropole etc.
Objectif d’ici 2026 : > Multiplier les événements grand public pour toucher 100 000 personnes par an dans la métropole Adhérez-vous à cet objectif et si oui comment ?

Commentaire :
Nous augmenterons les moyens alloués à l’organisation de la Convergence Vélo afin d’en faire le grand rendez-vous annuel des cyclistes de la Métropole de Lyon. Tous les événements promouvant la pratique du vélo seront encouragés afin développer la culture vélo dans la Métropole.

Lancer un plan de communication orienté sur le respect mutuel des usagers, sur les nouvelles dispositions du code de la route spécifiques au vélo (double sens cyclable, tourne à droite, sas vélo) et battre en brèche les idées reçues.
Pour encourager les grands lyonnais à se déplacer à vélo, il faut développer une culture du vélo urbain en remplacement de l’image sportive véhiculée par le tour de France. Avec l’augmentation du nombre de cyclistes, le nombre de conflits entre piétons, cyclistes et automobilistes s’accroît également. Il faut continuer à (in)former sur le code de la rue d’une manière ludique et massive (partage de la rue, double-sens cyclable, cédez-le-passage cycliste au feu, stationnement très gênant sur bande cyclable etc). Et continuer le travail initié avec les polices municipales pour des campagnes de sensibilisation, voire de verbalisation. Quels sont vos engagements en la matière ? Objectifs d’ici 2026 : > 100.000 personnes touchées par an > Organiser plusieurs campagnes de communication / an : informatives (généralisation du DSC, M12, danger des angles morts…) ou ludiques pour donner envie de passer à la pratique du vélo au quotidien

Commentaire :
Nous nous engageons à faire, à minima, deux campagnes de communication/sensibilisation par an. L’une sera spécifiquement conçue pour susciter l’envie des grands lyonnais de se déplacer à vélo. Une communication régulière sera également réalisée dans les journaux d’informations des communes et arrondissements pour lesquels nous serons aux responsabilités. La police municipale et les associations seront encouragées à travailler conjointement lors de campagnes de sensibilisation.

Inciter financièrement les entreprises à organiser des animations pro-vélo : atelier mobile d'auto réparation + formation conduite à vélo en ville. Ces ateliers seront assurés par les associations vélos dans le cadre des plans de déplacements de mobilité (PDM) et le coût sera pris en charge à 50 % par la Métropole de Lyon. Les entreprises pourraient également proposer à leur salariés le marquage vélo. Leur participation au challenge mobilité devra être encore davantage encouragée. Objectifs d’ici 2026 : > Accompagner 700 entreprises (notamment les entreprises de plus de 100 salariés qui sont soumises à un PDM) > Proposer des incitations financières pour des services vélo, des ateliers de sensibilisation, des formations. Quels sont vos engagements en la matière ?

Commentaire :
Nous nous engageons à soutenir financièrement les associations vélo. Le doublement du budget consacré aux mobilités actives le permettra. Nous examinerons la possibilité de prendre en charge à hauteur de 50% les ateliers mobiles d’auto-réparation et la formation ou sensibilisation à la conduite à vélo en ville.

Commentaires généraux

La mobilité est l’enjeu majeur pour la Métropole de Lyon et l’ensemble de ses habitantes et habitants. C’est la compétence de la Métropole, mais surtout un levier important pour réduire les inégalités territoriales et permettre la transition écologique, à l’heure où les pics de pollution se succèdent. Pour agir concrètement, les écologistes proposent d’agir sur tous les leviers : piétons, vélo, transports en commun (bus, tram, train), le covoiturage, etc. Notre objectif est de tripler la part modale des déplacements à vélo sur la Métropole dont le potentiel est énorme. Ce ne sera possible qu’avec des aménagements sécurisés sur tout le territoire. C’est pour cette raison que nous souhaitons réaliser 450 Km de Réseau Express Vélo, mais aussi résorber les coupures urbaines comme avec la passerelle entre les Buers et le quartier Saint Jean. Nous voulons une Métropole cyclable pour tous et pour toutes y compris les enfants et les cyclistes non aguerris. Retrouvez l'ensemble de notre programme sur le développement massif des mobilités actives sur notre site internet : https://metropolepournous.fr/2020/01/27/developpement-massif-des-mobilites-actives/