Désigner un ou une responsable (madame ou monsieur vélo) et mettre en place un comité vélo régulier se réunissant au minimum 4 fois par an.
Si les mobilités actives et la voirie sont des compétences de la Métropole, la Mairie d’Arrondissement et la Ville de Lyon ont un rôle fondamental à jouer dans la mise en oeuvre d’un plan vélo ambitieux. À cet effet, la mise en place d’un comité vélo régulier au minimum 4 fois par an avec la Mairie d’Arrondissement d’une part, et avec la Mairie centrale d’autre part, nous semblent clés.
Cet espace d’échange pourra par exemple permettre d’établir la liste prioritaire des lieux à équiper d’arceaux vélo avec la Mairie d’Arrondissement, et de formaliser une procédure claire pour l’enlèvement par la fourrière de vélos présumés épave avec la Ville de Lyon.
Il existe depuis 2001 un Adjoint au Maire dédié (nouveaux modes de vie urbains) et les adjoints d’arrondissement délégués à la voirie sont en charge du vélo notamment à travers la délégation qui leur est donnée sur la gestion des crédits de proximité qui permettent par exemple l’installation d’arceaux vélos Les CQ comportent des commissions voirie et travaillent sur les sujets de la mobilité, mais force est de constater que peu de personnes se mobilisent pour assister aux réunions. Nous proposons plutôt de créer une plateforme internet sur le modèle de ce que nous avons expérimenté avec Civocray qui permettra aux habitants de s’exprimer régulièrement, y compris les jeunes. Nous proposons, sur le modèle des DRT espaces verts, que les crédits de proximité soient définis par l’Adjoint au Maire plutôt que par les adjoints d’arrondissement afin d’éviter le phénomène actuel d’émiettement, voire l’incongruité de certains aménagements qui ne se poursuivent pas dans d’autres. Cette remunicipalisation des crédits (qui sont initialement des crédits municipaux, pas d’arrondissement) pourra faire l’objet d’aménagements complets en lien avec les espaces verts, la politique du stationnement et d’une concertation avec les habitants. Auparavant, la commission modes doux se tenait en alternance à la métropole et à la ville. Or depuis 2017, la métropole s’est réservée exclusivement l’organisation de cette commission qui, par ailleurs démontre une surreprésentation des associations cyclistes par rapport aux piétons et aux associations de personnes handicapées. Nous proposons plutôt de réformer la commission d’accessibilité afin qu’elle traite des sujets cyclables.