Engagements de Cedric Garoyan pour Cagnes-sur-Mer (06800), au nom de la liste « Cagnes en Commun ».

Adopter (ou renouveler) un plan vélo local ambitieux, financé et concerté, dès le début du mandat

Adopter un plan vélo ambitieux, financé et concerté en début de mandat qui inclut un réseau cyclable communal, doté d’un comité vélo et d’une charte de qualité des aménagements cyclables.
Considérer le vélo pour ce qu'il est : Le moyen de transport du quotidien.

Commentaire :
Non seulement le moyen de transport du quotidien, mais aussi le moins polluant et celui qui apporte le plus de clients aux commerçants du centre ville

Désigner un ou une responsable (madame ou monsieur vélo) et mettre en place un comité vélo régulier se réunissant au minimum 4 fois par an.
Afin de co-construire une politique mobilité cohérente, il est essentiel de dialoguer régulièrement avec les différents acteurs, dont les représentants des cyclistes et des usagers des mobilités actives, en amont des projets et des révisions de documents d’urbanisme. Cette concertation permet de mieux adapter les projets aux besoins des habitants et de s’assurer de la cohérence des choix techniques au regard des pratiques.

Commentaire :
Je préfère soutenir des associations indépendantes de la mairie.

Développer un réseau cyclable cohérent

Créer des pistes cyclables larges, continues et sécurisées, c’est-à-dire séparées physiquement des piétons et des voitures sur les axes à forte circulation suivants : Mettre en place un véritable "squelette" cyclable structurant et sécurisé avec la création d’aménagements cyclables continus et séparés matériellement du reste de la circulation. Basé sur le travail avec les associations d'usagers et le résultat du baromètre FUB 2019 à Cagnes ( https://carto.parlons-velo.fr/ ?c=06027 )
- La future ligne de tramway Cagnes St-Laurent est une occasion majeure à ne pas manquer pour une bidirectionnelle express vélo. - Sur le chantier de la nouvelle gare, plane un doute de "on sait pas trop la qualité des ménagement vélo prévus". Les connexion à double sens avenue des alpes au bord de mer, et gare-centre ville, sont primordiales via cette gare et le franchissement autoroute+voies ferrées. - Désenclaver le Val Fleuri et ses groupes scolaires. - L'EuroVélo 8 à jalonner : c'est aussi du business touristique hors saison à saisir.

Commentaire :
Le réseau cyclable à Cagnes sur Mer est tout simplement une honte ! Tout est à faire !

Créer des connexions entre le réseau cyclable local et celui des communes voisines de St-Laurent du Var sur l'avenue de Nice au sud de l'A8 (tram), et via le val fleuri au nord de l'A8. Relier Villeneuve Loubet village par le tunnel.
Le vélo à assistance électrique rend parfaitement crédible les liaisons vers La Colle, St-Paul, Vence et La Gaude. Y aménager et baliser un itinéraire apaisé, hors route à fort trafic, c'est autant de transit automobile venant de l'extérieur en moins pour les Cagnois.

Construire une ville agréable à vivre pour toutes et tous

Repenser le plan de circulation en réfléchissant à la place de la voiture dans la ville. Repenser le plan de circulation permet d’augmenter au maximum le linéaire de rues apaisées. Ce processus de hiérarchisation du réseau viaire a pour objectif, à terme, de ne conserver du transit motorisé que sur des axes susceptibles d’accueillir des pistes cyclables de qualité.
Le frein principal à l'augmentation de la part modale du vélo est le sentiment d'insécurité généré par le trafic motorisé : 2-roues, voitures, camions. Y remédier c'est en premier lieu réduire le trafic motorisé en volume et en vitesse.

Commentaire :
Il faut mettre le piéton et le cycliste au centre de la prochaine politique de la ville !

Généraliser les double-sens cyclables, les sas vélo et les cédez-le-passage cycliste aux feux.
En faire la pédagogie auprès des automobilistes connaissant peu ces dispositions, car inexistantes à l'époque de leur examen de conduite.

Commentaire :
Partout où c'est possible, certaines rues étant étroites.

Mener une réflexion sur la place du stationnement voiture qui accapare l'espace public, au détriment des autres usagers piétons et cyclistes, bien plus sobres en la matière. 1 Place voiture en moins c'est 8 places vélo.
Garder la voiture en ville c'est copier en moins bien le parking de Polygone = un combat perdu d'avance pour les commerçants.

Commentaire :
Créer des places pour les vélos, des anneaux et stations de gonflage.

Actionner tous les leviers nécessaires au développement du vélo

Offrir du stationnement vélo sécurisé à la gare SNCF, en profitant du programme Alvéole de la FUB.
Le projet actuel de la nouvelle gare annonce 280 places voitures mais aucun chiffre en matière de vélos/trottinettes. Il en faut bien davantage pour la mobilité douce afin d'offrir une alternative sérieuse, avec l'assurance de retrouver son vélo le soir.

Implanter des arceaux vélos normatifs (proscrire les “arrache roue”) dans toute la commune pour pouvoir accrocher son vélo facilement, notamment près des commerces. A chaque lieu public, devant chaque infrastructure sportive, chez les commerçants. A l'image du bord de mer sensiblement mieux équipé.

Créer des locaux vélos/trottinettes dans les écoles et les équipements publics.
Reproduire, avec des arceaux, le bon exemple du lycée Auguste Renoir dans touts les lycées, collèges et écoles primaires de la commune. Publics et privés. Sans oublier l'accès à ces groupes scolaires.

Intégrer dans le PLU l’obligation de locaux vélos fonctionnels dans les immeubles d’habitation et tertiaires, les ERP, et subventionner la création de locaux vélos dans les copropriétés et dans l’habitat social.
Le programme Alvéole de la FUB permet d’apporter jusque 60% du financement de stationnement vélos dans l’habitat social et près des pôles d’échanges.

Favoriser l’implantation de services de location courte et longue durée de vélos (incluant vélos pliants, vélos cargo, VAE) et proposer une tarification adaptée (à destination des jeunes et des foyers à faibles revenus par exemple).
S'inspirer de "La casa du vélo" à Sophia-Antipolis et "La Bicyclette" à Grasse, ou encore "Véligo" en région Ile-de-France. Essayer le vélo à assistance électrique sur nos terres vallonnées, c'est l'adopter.

Soutenir les associations de services vélo (vélo-écoles, ateliers de réparation) et mettre des locaux à disposition de ces associations.

Promouvoir une culture vélo

Favoriser le déploiement du programme national “savoir rouler à vélo” dans les écoles primaires.
Le manque d’activité physique chez les jeunes (et moins jeunes), est un problème majeur, puisque 17% des enfants sont en surpoids. Favoriser le vélo, et notamment son apprentissage à l’école et dans les centres de loisirs, permet d’encourager une pratique physique régulière et participe à l’autonomie des jeunes. Le gouvernement a décidé dans son plan vélo de généraliser le « savoir rouler à vélo» à l’école : tout enfant entrant en 6ème doit être capable de rouler à vélo. La mairie peut accompagner cette mesure.

Proposer le forfait mobilité durable (anciennement IKV : indemnité kilométrique vélo) aux agents municipaux.
Pour être crédible il faut montrer l'exemple.

Commentaires généraux

Cagnes-sur-Mer est une ville de 51000 habitants et il faut inciter les habitants à aimer leur ville et surtout les désinciter à utiliser la voiture ! Il faut redonner l’envie d’être dehors. Nous proposons des espaces publics de qualités avec des espaces piétonniers et la généralisation des mobilités propres, en particulier cycliste. La généralisation des zones 30. La mobilité piétonne universelle, ce qui sous entend de remettre en état, d’élargir, de nettoyer et de fleurir les trottoir. Le passant doit être au cœur du système urbain et non plus le véhicule individuel. Pour les cycliste : des vraies pistes cyclables qui protègent cyclistes et piétons, des arceaux pour se garer, des stations de gonflages et aux feux la possibilité de pouvoir s'appuyer sans mettre les pieds aux sols.