Adopter un plan vélo ambitieux, financé et concerté en début de mandat qui inclut un réseau cyclable communal, doté d’un comité vélo et d’une charte de qualité des aménagements cyclables.
Pour atteindre 15% de part modale du vélo d’ici 2026, il faut au minimum doubler le budget alloué au vélo et passer à 30 euros par habitant/an et un budget minimum de 300 millions d’euros pour 2020-2026.
Les associations vélos souhaitent être impliquées tout au long du processus de décision autour du Plan vélo : de la conception jusqu’à la réalisation d’un schéma directeur mais aussi dans la conception d’actions d’accompagnement au changement de pratiques et l’élaboration du budget de ce plan d’actions. Il est également souhaitable que les habitants puissent suivre l’évolution de la réalisation de ces engagements du Plan vélo (via par exemple un outil digital).
Notre programme prévoit d’augmenter de 100 M€ par an l’investissement consacré aux modes, qui portera le budget métropolitain consacré aux modes doux aux alentours de 300 M€ par an. Nous pensons qu’il ne faut pas mettre en concurrence les différents modes doux, mais qu’il faut les penser en synergie. Le déplacement piéton reste le premier mode de déplacement dans le centre de notre agglomération. Pour se faire, et parce que nous pensons que le mandat à venir fait face à un enjeu démocratique, il s’agit d’associer les associations et les habitants à l’aménagement de la Métropole et l’évaluation des politiques publiques. Aussi, 1% des budgets opérationnels seront consacrés à des démarches de concertation et d’évaluation. Spécifiquement sur la question du vélo, nous proposerons un comité vélo regroupant les associations et élus référents. Il visera à construire la stratégie vélo de la Métropole. Par ailleurs, des budgets participatifs seront créés : 1 M€ par et par circonscription. Parmi les idées suggérées par les habitant.e.s de notre métropole, peut-être que certaines concerneront le développement du vélo, au-delà de l’ambition que nous portons.