Engagements de Jérôme Petit pour La Ravoire (73490), au nom de la liste « Ecoexistons à La Ravoire ».

Adopter (ou renouveler) un plan vélo local ambitieux, financé et concerté, dès le début du mandat

Dès le début de mandat, remettre à jour le plan vélo — en mettant en place un comité de suivi opérationnel se réunissant au minimum 4 fois par an ; — en établissant un budget annuel de minimum 1,4 millions d'euros
Affecter un budget d’investissement pour infrastructures cyclables de 10€ minimum (et jusqu’à 25 €) par habitant et par an comme préconisé par la FUB. En 2020, comme en 2019, le budget des aménagements cyclable pour Grand Chambéry représentait respectivement 4,4€ et 4,1€ par habitant et par an S’appuyer sur le PLUi-HD (Plan Local d'Urbanisme intercommunal Habitat et Déplacements) de Grand Chambéry validé en 2019 pour la mise à jour du plan vélo et y inclure des objectifs mesurables quantifiés, planifiés et priorisés avec l’ensemble des acteurs : budget annuel, objectif en % de part modale, kilomètres de pistes cyclables réalisés et en projets, priorités et phases de réalisation, nombre de places de stationnement vélo,comptages vélo.

Commentaire :
La politique cyclable relève essentiellement de Grand Chambéry pour ce qui concerne les aménagements. Le schéma directeur cyclable élaboré dans le cadre du PLUi-HD représente une cible à atteindre à court terme, mais le PLUi-HD ne comprend malheureusement aucune programmation, et les crédits alloués jusqu'à présent ne permettent pas son déploiement en moins de 30 ou 40 ans. Nous soutiendrons une politique d'agglomération visant à intégrer au PLUi-HD une programmation, et à inscrire le financement pour sa réalisation en moins de 10 ans, pour un budget évalué à 1,5 - 2 M€/an.

Affecter au moins 1% du budget municipal d’investissement à un budget participatif de projets (avec un thème transport et mobilité) pour impliquer les citoyens dans l’amélioration de leur cadre de vie.

Commentaire :
La mise en place d'un budget participatif avec une part significative du budget d'investissement de la commune fait partie de notre programme. Nous n'avons cependant pas fléché de budget correspondant spécifiquement à des actions en matière de mobilité : ce sont les habitants qui voteront pour les projets lauréats. Les comités de quartiers seront également gestionnaires d'un budget dédié, qui pourra servir à des aménagements favorables aux mobilités actives.

Désigner un ou une responsable (madame ou monsieur vélo) et mettre en place un comité vélo régulier se réunissant au minimum 4 fois par an.
Afin de co-construire une politique mobilité cohérente, il est essentiel de dialoguer régulièrement avec les différents acteurs, dont les représentants des cyclistes et des usagers, en amont des projets et des révisions de documents d’urbanisme. Cette concertation permet de mieux adapter les projets aux besoins des habitants et de s’assurer de la cohérence des choix techniques au regard des pratiques. Au niveau de chaque commune, désigner un référent politique et un référent technique. Au niveau de l’agglomération, nommer un.e vice président.e mobilité regroupant les compétences voirie et transport.

Former l’ensemble des technicien·ne·s en lien avec le vélo aux spécificités de ce mode de déplacement.

Développer un réseau cyclable cohérent

Créer des pistes cyclables larges, continues et sécurisées, c’est-à-dire séparées physiquement des piétons et des voitures sur les axes à forte circulation suivants : Mettre en place un véritable "squelette" cyclable structurant et sécurisé prévu dans le PLUi-HD avec la création d’aménagements cyclables continus et séparés matériellement du reste de la circulation avec des pistes larges et efficaces en limitant les intersections et laissant la priorité aux cyclistes (à l’exemple des pistes « chrono », et des réseaux express Vélo mis en place dans d’autres villes).
Pour le réaliser, un travail doit être co-construit en amont avec les associations d’usagers, et l’intégrer aux documents d’urbanisme en tant que schéma directeur cyclable, en se basant entre autres sur les données des usagers Cyclofiches de Roue libre (http ://www.cyclofiches.rouelibre.net) et le résultat du baromètre FUB 2019 (https ://www.parlons-velo.fr/). Réaliser le maximum d’aménagements inscrits au PLUi-HD et traiter spécifiquement les points noirs relevés dans les enquêtes vélo dans les 2 ans : • la traversée cyclable de Chambéry avec une piste cyclable sur les quais de la Leysse afin de relier la voie verte de la Leysse et l’avenue verte sud • l’aménagement de la liaison Place Caffe - Place Monge, axe structurant de contournement du centre historique et dans les 5 ans maximum, l’aménagement : • en axe structurant de l’avenue d’Aix les Bains (RD991) montée des Hauts de Chambéry • de l’avenue du Comte Vert, du stade nautique à l’avenue Leclerc • de l’avenue Jean Jaurès à Chambéry • du Pont des Amours à Chambéry • de la RD 1006 à La Ravoire • de l’échangeur VRU de La Motte Servolex (Rue du Nant Bruyant qui relie La Motte Servolex aux Landiers) • de la traversée de Cognin (RD 1006 entre le pont sur l’Hyères et le parc relais) Réfléchir à la mise en place d’un éclairage sur quelques tronçons prioritaires de voies vertes à forte cohabitation de piétons (exemple Voie verte Sud à Bassens)

Commentaire :
Nos priorités identifiées : le franchissement des grands carrefours (Roc Noir, Belledonnes, Trousse) et des grandes voies routières (RD1006, rue des Belledonnes, avenue Pré Renaud, Louis Armand, route d'Apremont), l'axe de la RD1006 en lien avec le Département et l'agglomération, et une réflexion à avoir sur un axe continu entre Barby, Féjaz, le centre de La Ravoire et l'avenue verte. La rue Richelieu sera réservée aux vélos, aux bus et aux accès au parking silo. Également accès au centre-ville depuis la rue des Belledonnes. Nous souhaitons aussi mobiliser les comités de quartier pour identifier les difficultés et trouver des solutions pour les traiter.

Mettre en place des itinéraires cyclables jalonnés pour relier et rejoindre les pôles d’attractivité : Relier gare, écoles, commerces et zones commerciales, équipements municipaux et créer des connexions entre le réseau cyclable local et celui des communes voisines.

Commentaire :
Jalonnement d'agglomération en place, le compléter ?

Construire une ville agréable à vivre pour toutes et tous

Repenser le plan de circulation en réfléchissant à la place de la voiture dans la ville. Repenser le plan de circulation permet d’augmenter au maximum le linéaire de rues apaisées. Ce processus de hiérarchisation du réseau viaire a pour objectif, à terme, de ne conserver du transit motorisé que sur des axes susceptibles d’accueillir des pistes cyclables de qualité.
Ce changement de cadre est une façon de permettre à chaque mode de déplacement de prendre sa juste place, de réduire la pollution, d’augmenter la sécurité et de fluidifier le trafic.

Commentaire :
La sécurisation les points sensibles en développant des zones apaisées (zones 30, zones de rencontre, aires piétonnes) figure au programme, dans une optique de réduction du trafic.

Réaménager les avenues qui sont à 2×2 voies en 2×1 voies, en redistribuant l’espace au profit des transports en commun, des piétons et des vélos. En contre-exemple de ce qu’il faut faire, la ville de Chambéry vient de doubler en 2x2 voies l‘avenue du Repos et prévoit de créer une route 3 voies de 9,25 m de large (nouvelle avenue Claude et Philomène Folliet) en bordure du nouvel « éco-quartier » Vétrotex.

Commentaire :
La Ravoire est peu concernée cependant.

Généraliser la vitesse de circulation à 30 km/h en modifiant l’aménagement des rues pour rendre cette limitation effective (réduction de la largeur de la chaussée, chicanes, ralentisseurs) et développer des zones de rencontre là où le trafic est très limité.

Commentaire :
Cela constitue la cible de l'apaisement de la voirie dans notre programme (hors grands axes clairement identifiés).

Généraliser les double-sens cyclables, les sas vélo et les cédez-le-passage cycliste aux feux.
Poursuivre cette démarche au niveau de la ville de Chambéry et la développer à l’échelle des autres communes de l'agglomération

Actionner tous les leviers nécessaires au développement du vélo

Implanter des arceaux vélos normatifs (proscrire les “arrache roue”) dans toute la commune pour pouvoir accrocher son vélo facilement, notamment près des commerces. Et offrir plus de stationnement vélo sécurisé en particulier à proximité de la gare et dans les quartiers résidentiels.

Commentaire :
En coopération avec les comités de quartier. Nous pensons aussi à la mise en place de stationnement vélo éphémère pour les manifestations publiques.

Installer des stationnements fermés type vélobox ou espace vélo sécurisé dans des parcs concédés, des locaux ou des garages en rez-de-chaussée pour le stationnement résidentiel et à proximité des pôles d’activité.
A développer en particulier dans les centres villes anciens

Commentaire :
Nous équiperons le parking silo, aujourd'hui démuni de stationnement vélo. Pour le stationnement résidentiel, la commune est plutôt bien pourvue (sous réserve de remontées des comités de quartiers).

Intégrer dans le PLU l’obligation de locaux vélos fonctionnels dans les immeubles d’habitation et tertiaires, les ERP, et subventionner la création de locaux vélos dans les copropriétés et dans l’habitat social.
Réviser le PLUi-HD en imposant un minimum de 3 % de surface de plancher dédié au stationnement vélo. « Le programme Alvéole de la FUB permet d’apporter jusque 60% du financement de stationnement vélos dans l’habitat social et près des pôles d’échanges. »

Commentaire :
Nous souhaitons porter au niveau de l'agglomération une révision du PLUi-HD sur plusieurs points (équilibre bâti/ espaces verts, naturels et agricoles, programmation des aménagements, objectifs de croissance, stationnement automobile et vélo).

Créer une aide à l’achat d’un vélo pour les particuliers et pour les entrepreneurs locaux (achat de remorque, vélo-cargo, triporteur, VAE, vélos pliants).
Soutenir également l’achat de vélo… neuf ou d’occasion pour les particuliers et pour les entrepreneurs locaux.

Commentaire :
Oui, en complément d'une action à l'échelle de l'agglomération, mais sur critères sociaux.

Soutenir les associations de services vélo (vélo-écoles, ateliers de réparation) et mettre des locaux à disposition de ces associations.
Depuis 1992, l’association Roue Libre, avec peu de soutien financier et matériel (local) des collectivités locales, accompagne les actions de promotion du vélo à l’échelle de l’agglomération chambérienne : ateliers de réparation participatifs, outil de remontée de terrain sur les aménagements cyclables, festival du voyage à vélo, apprentissage du vélo, lieu d’information et de renseignement sur la culture vélo.... Un soutien dans la durée au fonctionnement des associations vélo est indispensable pour pérenniser et poursuivre le développement de ces services aux habitants.

Commentaire :
La Ravoire est en passe d'atteindre 10.000 habitants ; une annexe de la vélostation et/ou des permanences d'atelier vélo seraient certainement nécessaire.

Créer une maison du vélo accueillant les acteurs associatifs vélo et donnant une visibilité à la politique cyclable de la ville.
Rassembler des services vélo en un lieu visible, central, adéquat et stratégique.

Commentaire :
Peut-être davantage à Chambéry cependant ?

Promouvoir une culture vélo

Favoriser le déploiement du programme national “savoir rouler à vélo” dans les écoles primaires.
Soutenir la mise en place de vélobus et créer des pistes cyclables d’apprentissage ouvertes à tous pour permettre l’apprentissage du vélo. Le manque d’activité physique chez les jeunes (et moins jeunes), est un problème majeur, puisque 17% des enfants sont en surpoids. Favoriser le vélo, et notamment son apprentissage à l’école et dans les centres de loisirs, permet d’encourager une pratique physique régulière et participe à l’épanouissement et à l’autonomisation des jeunes. Le gouvernement a décidé dans son plan vélo, de généraliser le « savoir rouler à vélo» à l’école : tout enfant entrant en 6ème doit être capable de rouler à vélo. La mairie peut accompagner cette mesure.

Équiper les services municipaux de vélos-cargo pour réaliser une partie des livraisons municipales à vélo (repas à domicile, approvisionnement des écoles, entretien des espaces verts, police municipale).
Et équiper les services municipaux de vélos pour les déplacements professionnels. Le vélo peut être une source d’économie et de visibilité pour l’action des services municipaux. Les communes peuvent promouvoir la logistique à vélo, en équipant leurs services de vélo-cargo, pour l’entretien des espaces verts ou la livraison de repas par exemple. Un vélo-cargo est bien moins onéreux qu’une camionnette pour de petites livraisons.

Commentaire :
Nous souhaitons également inciter davantage les techniciens et les élus à utiliser le vélo dans le cadre de leurs déplacements professionnels ou de mandat. La commune dispose déjà d'une flotte de 5 VAE, qui pourraient être intégrés à part entière dans la flotte d véhicule à destination des agents, des élus, voire des associations. La relance d'un Plan de Mobilité fait partie de nos priorités.

Proposer le forfait mobilité durable (anciennement IKV : indemnité kilométrique vélo) aux agents municipaux.
Et accompagner la mise en place de plans de déplacements mobilité (PDM) dans les entreprises du territoire avec la mise en place du forfait mobilité, d’aide à l’acquisition de vélo, de stationnement et de soutien aux déplacements professionnels en mobilité douce.

Créer une “journée sans voiture”. Par exemple, chaque année en septembre dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité, organiser une journée sans voiture pour expérimenter une nouvelle appropriation de l’espace urbain.

Lancer un plan de communication orienté sur le respect mutuel des usagers, sur les nouvelles dispositions du code de la route spécifiques au vélo (double sens cyclable, tourne à droite, sas vélo) et battre en brèche les idées reçues.

Commentaires généraux

Ces engagements concernant le vélo s'inscrivent dans un projet citoyen, écologique, et solidaire. Ils seront donc mis en œuvre de façon concertée avec les habitants, dans une logique de coopération et de dialogue. Ils s'intègrent également dans notre esprit à une politique de mobilité intégrant les conditions de cheminement à pied, ainsi que l'offre de service, la performance et la tarification des bus.