Adopter un plan vélo ambitieux, financé et concerté en début de mandat qui inclut un réseau cyclable communal, doté d’un comité vélo et d’une charte de qualité des aménagements cyclables.
Bien qu'au niveau de la métropole Montpellier 3M un Schéma Directeur des Mobilités Actives ait été voté en décembre 2018, celui-ci n'est pas opérationnel pour déployer un véritable système vélo ni à l'échelle de la métropole ni à l'échelle de chaque commune. En parallèle de ce SDMA, il est donc nécessaire de définir un véritable plan vélo à l'échelon communal en lien avec l'échelon métropolitain.
Dès le début du mandat, ce plan vélo local ambitieux, financé, totalement concerté, et dimensionné pour le futur devra à minima répondre à l’objectif gouvernemental de tripler la part modale du vélo d'ici 2024 ; part modale à conquérir sur celle de la voiture à la fin du mandat. Ce plan vélo qui inclut notamment un Réseau Express Vélo, un maillage optimal du territoire et induit la construction comme le préconise la FUB d’un véritable système vélo comprenant notamment le savoir-rouler auprès de tous les écoliers de la commune.
Il sera accompagné par :
• Un comité de suivi au niveau métropolitain se réunissant au moins 6 fois par an (associations, experts extérieurs,…).
• Une charte de qualité des aménagements cyclables conforme au guide concerté localement et amendé par ceux de la Fédération des Usagers de la Bicyclette (ex Guide de Paris en Selle, CROW, CEREMA, Copenhagenhize, Dutch Cycling Ambassy).
• Un appui au vote d'un budget métropolitain cohérent avec l’objectif de part modale (15 à 20M€/an sur la durée du mandat)
• Une réduction drastique de la place de la voiture.
Il devra être éclairé par :
• Un suivi régulier des signalements d'outils d'expertise d'usage (tel que Vigilo) dont il tiendra compte dans son évolution.
• Les analyses et la cartographie du Baromètre des Villes Cyclables (éditions biennales).
Il induira :
• La structuration d’un vrai « système vélo ».
• La diffusion d’une forte culture vélo.
• La légitimation du vélo comme mode de déplacement à part entière.
En parallèle de l’entrée en vigueur du SDMA voté par la Métropole, nous nous engageons à développer un Plan Local Vélo à l’échelle communale qui s’inscrira dans une démarche plus large voulue par notre programme, à savoir un Plan local de mobilité. NB : Le fait de ne pas constituer de Plan spécifique au vélo et de l’inclure dans une démarche plus globale de mobilités s’explique essentiellement par la taille réduite de notre commune ; cela n’en réduit pas moins notre détermination de développer un système vélo à Montferrier. On commencera de zéro. L’objectif premier est de réduire la part modale de l’usage de la voiture au profit d’autres mobilités douces et actives. Ce Plan (incluant le volet « vélo »), sera développé en début de mandat. Il sera ambitieux (il n’y aura pas de mal à faire mieux que l’existant comme l’a démontré le résultat de l’enquête de la FUB à laquelle nous avons participé par ailleurs, mais nous souhaitons être exemplaire dans cette démarche au cœur de notre programme adossé au Pacte pour la Transition, engagement de notre liste sur la mesure #15 : Donner la priorité aux mobilités actives (marche, vélo) dans l’espace public, https://www.pacte-transition.org/#mesures), financé et concerté. La concertation concernera les administrés et/ou usagers, les opérateurs de la filière, les équipes municipales des communes environnantes engagées dans la démarche ainsi que le comité métropolitain pour les mobilités (pour plus de cohérence territoriale).